2 min de lecture
Les trois Imoca du podium à Itajai¨
Crédit : Frédéric Veille/RTL
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Pour gagner une Transat il faut avoir de l'expérience et un bateau fiable. Ce constat s'est vérifié sur cette traversée Le Havre – Itajaï où les vainqueurs des trois classes majeures de la course ont un CV bien rempli et des bateaux rodés à ce style d'exercice.
Seule
exception, "Macif" de François Gabart et Pascal Bidegorry
lauréat de la Classe Ultime. Le palmarès des deux hommes et
notamment du blond Charentais n'est plus à évoquer mais le trimaran
flambant neuf s'est vite adapté aux conditions de course et à ses
skippers qui ont finalement dominé cette classe très vite amputée
par les abandons de deux concurrents.
C'est
en Multi 50 que le constat est plus criant. Désormais triple
vainqueur de l'épreuve (et trois fois sur le même bateau), Erwan Le
Roux s'impose comme l'une des valeurs sure de la voile océanique. Et
même si avec humilité le Breton expliquait à l'arrivée ne pas se
projeter dans l'avenir, il est fort probable que ce dernier monte
dans les mois à venir sur une machine plus en adéquation avec son
talent.
Enfin les observateurs de la classe Imoca qui était la catégorie la plus épiée à un an du prochain Vendée Globe ont passé au révélateur les vingt monocoques 60 pieds dont la plupart seront engagés au départ des Sables d'Olonne. Et là, le bilan est sans appel : l'expérience mais surtout la fiabilité étaient la recette gagnante.
"Nous
étions venus clairement pour gagner la course. Nous l'avons faits."
a expliqué Vincent Riou,
lauréat du Vendée Globe 2004-2005 et désormais double vainqueur de
la Jacques Vabre avec successivement Jean Le Cam et Sébastien Col
sur un monocoque millésime 2010. Victoire obtenue avec plus de huit
heures d'avance sur "Banque Populaire VIII", seul rescapé
de la nouvelle génération d'Imoca équipée de foils.
"La
nouvelle génération est en phase d’apprentissage, de découverte"
poursuit Vincent Riou.
Nous avons un bateau abouti. Eux sont en mode découverte. C’est
sûr que les foils, c’est l’avenir de la voile. Nous en aurons
tous un jour. On ne peut pas refuser le progrès. Aujourd’hui,
c’est une histoire de timing, un délai de mise au point, on est à
chaud, il va falloir analyser ce qu’il s’est passé."
Nous avons beaucoup appris durant ces 17 jours
Armel Le Cléac'h
En attendant sur les cinq bateaux "dernière génération" qui étaient au Havre, (Edmond de Rotschild, Safran, Saint-Michel, Hugo Boss et Banque Populaire VIII), un seul a rallié Itajaï, les autres ayant abandonné sans expliquer clairement qu'elle fut la raison. Seul à s'être exprimé, Armel Le Cléac’h qui sur les pontons d'Itajaï a osé : « Nous avons beaucoup appris durant ces 17 jours. Nous venons de faire un grand pas en avant, confrontés au meilleur Imoca de sa génération, PRB. Il est certain que notre marge de progression est grande par rapport aux bateaux aboutis. Nous allons savourer ce beau résultat collectif, et nous mettre rapidement au travail… »
Effectivement,
à son retour sur le continent européen "Banque Populaire VIII"
prendra la direction du chantier lorientais pour être de nouveau
opérationnel pour la Transat Plymouth New York en mai prochain. Les
quatre autres monocoques devraient faire de même avant
l'incontournable rendez-vous du Vendée Globe en novembre 2016.
D'ici
là, il leur faudra gagner en fiabilité.
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