Le CSA a lancé en France les 24h du sport féminin, visant à promouvoir dans les médias le sport pratiqué par les femmes. Pour ce faire, l'antenne de RTL a été ouverte à celles qui, chaque jour, se battent pour que leur discipline soit reconnue à sa juste valeur, et tout au long de l'année.
On peut à la sortie du vestiaire retrouver ses talons-aiguilles
Marine Denadai, 2ème ligne du XV de France
Pendant que le XV de France affronte l’Angleterre en ouverture du Tournoi des VI nations, les internationales françaises s'entraînent à Marcoussis pour préparer la Coupe du monde de rugby féminin, organisée en France du 1er au 17 août 2014. Une équipe sous-médiatisée, et sans doute victime de certains clichés liés à un sport de contact, très physique. "C'est un sport qui se joue au féminin. Après ça reste un sport de contact, si on veut ressortir les ongles faits et pas de bleus ce n'est pas possible. Mais on peut rester très féminine et à la sortie du vestiaire retrouver ses talons-aiguilles", clarifie Marine Denadai, 2e ligne du XV de France féminin.
Pour attirer les spectateurs, Gaëlle Mignot explique que l'équipe "essaye
de produire du jeu pour attirer du monde et que ce sport soit de plus en plus
connu. C'est du rugby total avec de l'engagement". Un aspect confirmé par Christian Charbonnier, le sélectionneur : "
Les garçons s'engagent complétement dans le combat, alors
que les filles c'est cérébral. Il y a plus un jeu d'évitement que de défi
physique".
Un sport plus technique, plus cérébral, c'est ce qui ressort en général lorsque l'on évoque le sport féminin. A l'instar des "Braqueuses" du basket et de l'équipe de France de football, le jeu pratiqué est fait d'adresse et de virtuosité technique, pourtant seul 7% des retransmissions sportives sont liées au sport féminin. "Il faut montrer que le sport féminin apporte les mêmes émotions", pense Isabelle Lamour, présidente de la Fédération française d'escrime.
La seule présidente de fédération olympique ne rejette pas la faute sur les médias ou les annonceurs pour autant. "Le mouvement sportif ne fait peut-être pas assez la promotion du sport féminin. En escrime il y a une parité totale, mais c'est presque historique ", analyse-t-elle. Pour Isabelle Lamour, "il faut peut-être communiquer différemment". Pour accentuer la différence avec les hommes, elle prend l'exemple du rugby : "J'ai appris qu'il y avait un Tournoi des VI nations féminin récemment, il n'est pas télévisé, pourtant il y a la même implication, il y a une certaine injustice", regrette-t-elle avant de conclure qu'il "y a dans la vie une plus grande exigence envers les femmes, dans le sport c'est la même chose".
Pour que les femmes aient la place qu'elles méritent dans la médiatisation du sport, Isabelle Lamour rappelle que "dans les instances il faut que les femmes osent. Je suis la
seule élue, mais j'étais la seule candidate".
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