Peut-on (vraiment) être au top en seulement 21 jours ?

Intense dernière semaine. Le livre 21 jours pour être au top est revenu sur les bases du style avant de mettre un coup d'accélérateur sur son propos. L'objectif : faire durer les enseignements acquis durant la lecture de cet ouvrage dont la durée de vie ne dépasse pas un cycle menstruel.

Aujourd'hui, après 14 jours de défi, nous voilà donc (un peu mieux) lookée. On sait dorénavant prendre soin de soi et de son corps au quotidien et on a appris l'existence de plein de nouveaux outils pour affiner sa routine beauté (on mourra moins bête). Côté "style de vie", on a décidé d'arrêter de procrastiner et d'avoir la flemme de vivre une vie plus saine. La machine du "top" semble lancée. 

Les sept derniers jours du #BeautyChallenge21, imaginés par Christel Vatasso et Pascal Loperena, ont la volonté de nous apprendre à maîtriser l'art du selfie et du shopping et de faire de notre quotidien un véritable art de vivre. Bref, on ne lâche rien, le programme est bien chargé.

Prendre le temps

Avant toute chose, Christel Vatasso et Pascal Loperen remettent les points sur les "i" à propos du style. Non, il ne s'agit pas que d’apparence mais bien d'un tout avec "ce petit quelque chose en plus" : une allure, une manière de parler, de s'approprier les tendances et d'en déconstruire d'autres. Les auteurs du livre soulignent d'ailleurs que "posséder une certaines assurance et une belle image de soi n’est pas un acquis et c’est au fil des années que se construit un style". Nous voilà rassurées.

S'aimer grâce au selfie

Saviez-vous qu'un selfie pouvait booster la confiance en soi ? C'est en tout cas ce qu'affirment les auteurs de 21 jours pour être au top. Selon Christel Vatasso et Pascal Loperen, le selfie peut même être utilisé comme "thérapie" pour apprendre à s'aimer. Si on trouve le discours plutôt cool, les conseils qui vont avec ne suivent pas trop notre philosophie. Parce que pour faire un "bon" selfie selon le livre, on doit forcément passer par la case retoucher/filtrer son cliché... Et si on essayait de s'accepter et de se montrer sans filtre, pour une fois ?

Savoir faire du shopping

Même si le shopping est considéré dans ce livre comme un "sport féminin" (pardon ?), on apprécie ce message : "L’essentiel est de ne pas avoir l’air mince mais de vous sentir belle et élégante". À répéter sept fois dans sa tête avant de craquer sur ce magnifique top. Oui, celui qui nous fait de l’œil mais qui, soyons honnête, ratatinera notre silhouette. Le secret des spécialistes ? Avoir toujours au moins une (vraie) copine sous la main pour nous dire la vérité sur ce qui nous va et ce qui relève du fantasme. 

Devenir une artiste... de sa propre vie

Les derniers jours de ce challenge sont les plus intenses puisqu'ils nous promettent de voir en notre quotidien un véritable "art de vivre", c'est-à-dire "chercher autour de soi le raffinement, l’esthétique, l’harmonie et la qualité et se détacher de la quantité". Une philosophie de vie qui nous parle et qui fait sens dans une société où l'on nous pousse toujours plus à la consommation.

Alors chez soi, on fait de la place, on jette, on met en valeur des objets qui nous tiennent à cœur. "L’art de vivre c’est aussi choisir les bons endroits pour sortir, déjeuner entre copines, dîner en amoureux ou boire quelques cocktails”. Inutile d'aller chercher dans le luxe et l'inabordable. Ces lieux, on les fréquente déjà instinctivement. C'est la cantine de quartier dans laquelle on aime aller déjeuner, ce bar où le patron nous fait la bise à l'entrée ou encore ce coffee shop où l'on aime s'installer le week-end pour lire, écrire, réfléchir et discuter entre amis.

Le bilan du défi

Points + : C'est plaisant de prendre un peu de temps pour soi au quotidien et de se poser des questions sur ce qui nous fait envie. Le résultat ? On tend vers une vie plus qualitative que quantitative, on commence à cerner notre "style" et on s'amuse avec tout ce qui nous entoure.

Points - : Avons-nous atteint ce fameux "top" promis par cet épais ouvrage ? Bien sûr que non. On n'a toujours pas l'impression de jouer dans la même cour que ces mannequins dont on parle sans cesse dans 21 jours pour être au top. Et finalement, c'est tant mieux. Si on était au top, on n'aurait plus de raison d'avancer, pas vrai ? 

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