Black Mirror, c'est une série qui vous retourne le cerveau. Parce que comme moi, vous êtes probablement un peu trop addict à votre téléphone (forcément "smart"), aux notifications Facebook et vous êtes passionnés (pour ne pas dire "obsédés") par les prouesses des nouvelles technologies.
Alors devant un épisode de Black Mirror, c'est facile de se projeter dans cette dystopie du numérique. Futur éloigné ou très proche, chaque histoire se suffit à elle-même mais peint toujours un univers où les personnages subissent les "effets secondaires" de cette drogue technologique que sont ces black mirrors. Ça finit souvent mal et soulève toujours une grosse poignée de questionnements philosophico-théoriques (être ou ne pas être connectée, telle est la question).
Attention, en continuant la lecture de cet article, vous risquez de vous faire spoiler (un peu).
Avec la saison 3, produite par Netflix et disponible sur la chaîne depuis octobre dernier, on a le droit à deux fois plus d'angoisse et de paranoïa délivrées par six épisodes (au lieu de trois) : ambitieux dans la production, inégaux dans la narration mais toujours réfléchis dans les observations et anticipation qu'ils émettent du monde dans lequel on vit aujourd'hui (et on va vivre demain) : le pouvoir (mortel) des réseaux sociaux, les limites (également mortelles) de la réalité virtuelle, la vie après la mort (mais qui n'a rien de religieux)... Bref, une saison riche, variée et qui m'a bien fait flipper.
Mais surtout, ce qui m'a le plus emballée en tant que spectatrice, c'est la diversité et parité du casting. Le meilleur de l'année selon moi (oui, avant même celui de Stranger Things qui envoie pourtant du lourd). Dans Black Mirror, les personnages féminins ne cultivent pas les clichés des genres. Ce sont des femmes, certes, mais l'intrigue des épisodes ne s'appuient pas sur leur genre. On les montre comme conductrice de camion, militaire, en charge d'une expérience de réalité virtuelle ou agent de police. Des rôles qui, disons-le, sont la plupart du temps incarnés par des hommes dans les autres séries. Et c'est bien ça qui, de l'autre côté de l'écran, fait toute la différence.
Ajoutons à ce casting au poil des actrices et acteurs d'origines diverses comme Wunmi Mosaku, Malachi Kirby ou encore Gugu Mbatha-Raw, dans le rôle de Kelly, une jeune femme qui s'amuse chaque samedi soir avec des filles comme des garçons. Jusqu'au jour où elle tombe amoureuse de Yorkie (Mackenzie Davis), qui lui confie être quant à elle gay. Une histoire d'amour entre deux femmes, de deux couleurs de peau différentes : une rareté dans l'univers du petit écran !
C'est désormais l'une des marques de fabrique de Netflix : mettre en scène des castings loin d'être uniformisés. Une démarche qui fait du bien aux yeux, qui rajoute de la crédibilité aux histoires et qui permet de représenter un large éventail de la population en une série. Black Mirror en est l'un des plus récents exemples. Jetez-vous sur cette série, puis, mon petit conseil perso pour garder le cap : continuez avec Sense8 et Jessica Jones.
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