Et voilà que les geeks s'emballent pour un nouveau réseau social, baptisé Yik Yak. Ça ressemble à Twitter. Ça a presque la couleur de Twitter.
Mais la grande différence, c'est que les messages que l'on poste (200 caractères maximum) sont anonymes et visibles uniquement par les utilisateurs qui se trouvent dans un rayon de trois kilomètres.
Objectif : toucher une audience de proximité, plus concernée et plus à même de réagir en retour. Son leitmotiv : suivre en temps réel ce qui se passe autour de vous.
Yik Yak est aussi très controversé. Elle a la réputation d'être une application sulfureuse. L'anonymat peut entraîner certaines dérives : insultes, rumeurs infondées...
Face aux critiques, les développeurs multiplient donc les précautions. Elle est interdite au moins de 18 ans et bloquée dans 85% des collèges aux États-Unis.
Cela dit, créée en 2013, Yik Yak fait un carton depuis quelques mois, grâce au bouche à oreille notamment dans les campus américain, où elle est utilisée comme une sorte de tableau d'affichage virtuel. Certains y déclarent leur flamme, d'autres critiquent les profs.
Il paraît, en tout cas, que depuis son lancement il y a de moins en moins d'inscriptions sur les murs des toilettes. Tout se dit maintenant sur Yik Yak.
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