Comment chiner des réveils

Le fameux tic tac des réveils, et leurs sonneries un peu désuètes n’est pas désagréable, comparé à nos radios réveils qui hurlent. L’intérêt de s’offrir un réveil ancien est sa solidité. Comme tout ce qui est ancien, c’était conçu pour durer toute la vie. Et enfin, ils étaient imaginés suffisamment jolis pour être mis non seulement sur la table de chevet mais souvent aussi dans la cuisine et parfois même au salon.

Des réveils d'officier

Les plus beaux réveils sont les réveils d’officier. On les attribue à Napoléon. Il les aurait fait fabriquer pour que les officiers de l’armée française puissent se synchroniser lors les batailles. Il est dit que Napoléon a failli être battu un jour, par la faute d'un de ses généraux qui serait arrivé en retard. 
Il exigea alors que chaque officier ait dans son paquetage une pendule qui a pris le nom de pendule d'officier ou de voyage. Ceux-là sont magnifiques, mais rares. Comptez de 2.000 à 5.000 euros le réveil. Ils sont dorés le plus souvent, avec un socle, une anse pour les soulever.

Un modèle silencieux

La grande époque des réveils est la deuxième moitié du 19ème siècle, avec l’ère industrielle et la nécessité pour les ouvriers d’aller pointer à heures fixes. En France, les entreprises Japy en Franche-Comté et Bayard en Haute-Normandie, sont les plus connues.

Bayard commercialise les très populaires "Sonnefor", "Tapageur" et les réveils animés Mickey ou Blanche-neige. Ceux là sont bien plus accessibles, et vraiment sympas : de 80 à 200 euros pour un réveil animé, à partir de 20 euros pour un réveil simple. Si vous trouvez le bruit de ces réveils mécaniques très fort essayez le modèle de Japy, des années 30, qui a connu un grand succès.