Les carreaux de Delft sont superbes, et ils sont parfois très anciens car les premiers ont été fabriqués au XVIe siècle et les décors qui les ornent sont très finement exécutés. Et puis il y a ce bleu un peu délavé, qui est un peu leur marque de fabrique et qui va bien avec le thème majeur de leurs illustrations qui tournent autour de la mer. On trouve très souvent des sirènes, des monstres mains, des ports, des bateaux.
La fourchette pour ce genre de carreaux, quand ils sont en très bon état, est entre 40 et 200 euros l’unité, selon la rareté du décor, la qualité de la cuisson. Mais il faut voir ces pièces comme des tableaux que l’on met en avant, que l’on peut encadrer. Les thèmes varient selon la période de fabrication : au XVIIe, on est avant tout dans les monstres marins et les carreaux polychromes, tandis que les scènes religieuses sont plutôt du XVIIIe. Sachez, si vous voulez vous faire plaisir, que l’on trouve des ensembles de carreaux représentant des paysages par exemple. Mais là ce peut être assez cher.
Pour faire un crumble, il faut évidemment commencer par couper les quetsches en deux dans leur hauteur et les dénoyauter. On dit une livre pour 4 personnes. Ensuite, vous les disposez dans votre plat à gratin, partie chair vers le haut. Vous les saupoudrez légèrement d’un mélange de cassonade et de quatre-épices (poivre, cannelle, muscade, girofle), et un peu de poudre de vanille.
Puis, par dessus, l’appareil à crumble en lui-même, que vous préparez avec du beurre coupé en gros cubes (100g), du sucre roux encore (80g), de la farine (150g) et une autre rasade de 4 épices, vous malaxez ça à la main, en le roulant entre les doigts pour former comme de petites boulettes de sable, direct sur les prunes, puis au four, bien chaud, thermostat 7, 200 degrés, il faut que ça dore bien, et dès que c’est le cas, vous sortez le crumble du four, vous le laissez tiédir et vous servez avec un trait de crème fermière épaisse, c’est juste splendide.
Il y a autant de pêches de vigne en France que de fromages. Ces pêchers existaient déjà au Moyen-Âge. Ils ont été appelés pêchers de vigne par les vignerons des coteaux du Lyonnais. Des petites pêches toute simple, rustiques et sans souci. Très tardives : mon pêcher croule de fruits en septembre.
Ce sont des petits fruits mais avec du goût. Rien à voir avec les gros fruits fadasses que l’on vend maintenant dans les grandes surfaces. Au 19ème siècle, les vignerons avaient constaté que les fruits mûrissaient en même temps que le raisin mais aussi que l’arbre était parfois sensible à une des maladies de la vigne. Si par malheur le pêcher attrapait la maladie, c’était un bon signal d’alarme pour les vignerons. Donc ils en plantaient dans les vignes.
Vous pouvez contacter le chroniqueur Thierry Denis via son blog.
Dimanche rime avec bricolage. Nous allons bientôt manquer de lumière, d’où cette proposition de fabriquer vous-mêmes des lampes d’appoint. Les bocaux que vous aviez mis de côté sont vides, sortez-les des placards. Vous allez acheter un kit tout prêt. Un fil de couleur avec un interrupteur et le système pour installer l’ampoule. On en trouve dans les magasins de bricolage, mais pour avoir plus de choix dans les couleurs, je conseille internet. Vous en avez pour une trentaine d’euros.
On va d’abord percer le couvercle en faisant un trou au centre pour le fil électrique (avec une perceuse). On peint le bouchon de la même couleur que notre fil. Vous avez un fil bleu, vous peignez votre couvercle en bleu. Pour éviter d’acheter un pot de peinture, on pense aux échantillons. Presque toutes les marques en font maintenant, et c’est bien moins cher. Puis on installe le kit : fil avec interrupteur et douille. Reste plus qu’à visser l’ampoule. Le problème que vous risquez de rencontrer, ce sera au moment de visser l’ampoule. Si vous n’avez pas anticipé le coup, vous vous retrouverez peut être avec une ampoule qui ne tient pas dans le bocal. Donc évidemment, il faut choisir le bocal en fonction de l’ampoule.
Je vous conseille si vous n’avez pas de bocaux de vous procurer un bocal Le Parfait. Hauteur 23 cm. Et pour la peinture, Castorama a édité sa propre peinture avec sous couche intégrée: 93 teintes. Prix du pot testeur : 2,90 euros.
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