Isabelle Morini-Bosc : "Will.i.am m'a bouleversée avec son doc tourné au Louvre"

ÉDITO - Le chanteur Will.i.am a fait sensation le 12 avril avec un clip hommage au musée du Louvre.

Will.i.am dans son clip en hommage au Louvre

Crédit : capture d'écran YouTube

Puisqu'il n'y a pas de mal à se faire du bien, j'ai décidé de m'en faire aujourd'hui, du bien, en relayant une nouvelle positive que, pour être franche, j'essaie de "placer" depuis plusieurs jours déjà. Et oui, à force de parler des sujets qui fâchent, des trains de mesures et des mesures qui vont bon train, on oublie, comme dirait, Brel, ce qu'"il nous faut regarder", les jolies choses qui font du bien au moral. En tout cas au mien. Et qui viennent parfois de là où vous ne les attendiez pas.

À propos de Jacques Brel, par exemple, j'avais ainsi été surprise de constater, l'an dernier, que le chanteur La Fouine était plus "grand" que le costume dans lequel je le voyais et que j'avais peut-être justement eu tort de lui en tailler, des costumes. Pour moi, c'était juste un rappeur qui souvent dérapait. Or, en l'interviewant, j'avais découvert un artiste connaissant tout Brel, tout Brassens, tout Aznavour, tout Lama etc... Un vrai Lagarde et Michard de la variété française. Il était allé jusqu'à me faire une interprétation bouleversante de Chez ces gens-là.

J'étais aussi surprise que les jeunes découvrant ces jours derniers un Johnny "fana des anciens". Il vient en effet de rappeler dans une mignonne interview faite par sa fille Jade (pour son école) que, tout jeune, il "chantait du Brassens". Brassens l'immobile interprété par Johnny le survolté qui rendait tout électrique, surtout les guitares. Et oui, les artistes aussi ne sont pas toujours où on pense qu'ils sont, et c'est parfois une bonne nouvelle.

Will.I.Am au Louvre

Et puisque demain, entre défiance et confiance, on ne va parler que de France Télévision : défiance de la rédaction envers son patron de l'info Michel Field, confiance de la direction pour plusieurs animateurs (Stéphane Bern, Laurent Ruquier, Marc-Olivier Fogiel etc...), il est urgent de me faire aujourd'hui un "petit plaisir", faute d'avoir le temps et la place demain. Et ce qui me fait momentanément plaisir, c'est de pouvoir remercier chaleureusement le chanteur Will.i.am. Qu'a-t-il fait ? Le 12 avril dernier, il a rendu hommage au Louvre. Dans le Louvre ! Parfaitement. Dans un magnifique documentaire de 12 minutes, il a somptueusement glorifié (sur place) ce musée qui est pour lui "le plus beau du monde".

Jusque-là je l'avoue, je n'avais aucune opinion sur lui. C'eut donc été faux de prétendre que je ne pouvais (si j'ose dire) pas le voir en peinture. Il ne figurait cependant pas parmi mes artistes "de chevet" (ou de chevalet, comme vous voulez !). Mais cela m'a bouleversée, je l'avoue, de l'entendre évoquer Marie-Antoinette ou Delacroix dans ce qui fut au départ, en 1190, un château fort voulu par Philippe Auguste.

Et comme j'adore en vrac peinture, sculpture et objets d'époque, cela m'a fait frissonner, et pas seulement d'aise ! Il a en effet "valeur d'exemple", ce type qui, avec les Black Eyed Peas puis seul, a vendu 46 millions d'albums et reçu plus de prix qu'une bimbo a eu d'implants. Que voulez-vous, en musique comme en peinture, il faut des "modèles". Merci à lui, sur ce point, d'en être un !

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