On connait des producteurs de divertissements qui devraient réfléchir à la meilleure façon de fabriquer des émissions "de flux", comme on dit. Que sont les "émissions de flux", demandez-vous? C'est simple, sont appelées ainsi celles qui n'entrent pas dans les cases "fictions", "documentaires purs et durs", "journaux télévisés", etc...En font donc partie les variétés, les jeux, les "télés-réalités". Ces "afflux"" ont la particularité coûteuse de ne pas être très rentables car peu recyclables, recasables, bref rediffusables.
Autant on peut revoir le Gendarme à St-Tropez 22 fois avec le même bonheur, ou se goinfrer d'épisodes des Experts Miami proposés dans le désordre le plus total, autant c'est difficile de programmer à nouveau un jeu ou un divertissement déjà soumis au jugement du public. C'est un peu le principe de la voiture qui perd de sa valeur sitôt mise sur le marché... Un divertissement est sitôt achevé sitôt daté. Si on excepte quelques séquences pour le buzz, le zapping et autres bêtisiers. D'où la volonté logique de vouloir au moins réduire les coûts en enregistrant (notamment dans le cas d'un jeu) tous les volets d'un seul coup, sans aucun recul. Les défauts éventuels se constatent donc souvent quand il n'y a plus aucune possibilité de les corriger, c'est-à-dire à la diffusion.
Combien de programmes estivaux ont ainsi été "enquillés" comme des perles sur un fil et reproduisant donc à l'infini le même défaut originel sur un concept supposé original. C'est évidemment plus économique et plus pratique de bloquer toute une équipe de tournage sur une courte période, mais c'est souvent risqué. Où est finalement "la bonne affaire" s'il faut préventivement tout jeter ou, au mieux et au moins, tout désosser pour tout remonter ? Moi, ce que j'en dis...Ce que je dis en fait surtout, c'est que le décorticage de la série d'émissions consacrée aux Grosses Têtes est à ce titre riche d'enseignements. Là, on s'est donné le temps de l'analyse.
Je me passionne pour ce programme, non parce qu'il est (avant tout) un label RTL mais "bien qu'il soit" un label RTL. C'est en effet plus difficile de juger sereinement un "produit maison fait main". Surtout quand il est fabriqué par un excellent professionnel (Philippe Thuillier), connu et reconnu par le milieu, "branché sur secteur" en somme. Au bon sens du terme. La première spéciale, qui "essuyait les plâtres", essayait de jongler avec tous les impératifs, toutes les envies. Notamment celle de Laurent Ruquier de n'exclure personne autour de la table, une décision humainement chouette mais techniquement difficile. Le résultat ? Deux heures passionnantes sur le fonds, esthétiques, mais compliquée sur la forme. L'autocritique générale servit à la deuxième, nettement "dynamisée". Et plus encore à la troisième, proposée demain sur France 2 et réussie de bout-en-bout.
Les qualités de la première sont toujours là, mais plus "visibles": Réussie, la présentation d'un Ruquier au milieu de ses "disciples" mais assez nettement détaché pour que la répartition des "emplois" soit bien établie. À lui de "chéfer". Aux autres de répondre aux questions, de résoudre les "jeux rébus" sur les villes (un "long chat" pour Châlons, etc.), de s'arsouiller (comme Jeremy Ferrari répondant à Chantal Ladesou se déclarant "non hypnotisable": "Normal, il faut avoir un cerveau pour ça"). Oui, ils sont tous bien dans leur peau et bien dans leur rôle, alors impossible de vouloir leur "faire une grosse tête", aux 12 présents demain soir !
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