Vous savez quoi ? Nous allons continuer à écluser les affaires courantes pour nous distraire des malheurs du monde comme des scandales médiatiques réels ou supposés. Mercredi, nous avons ainsi -je le rappelle- fait un "point potins" incluant les "migrations interchaines en cours ou en devenir". Aujourd'hui, c'est plutôt l'heure du "point courrier", un "sujet" qui passe généralement comme une lettre à la poste. Il inclut d'abord une petite annonce de ma part, au nom du principe qui veut que "comme ça ce sera fait".
Je signale en effet aux auditeurs qui m'ont réclamé des précisions sur la diffusion anarchique des épisodes de séries américaines, que nous ferons lundi prochain un "dégagement complet" sur un sujet qui mérite effectivement "plus et mieux" que trois lignes "pour solde de tous comptes". On précisera seulement que les diffusions anarchiques concernent également les fictions françaises. On peut ainsi rappeler l'épisode de Navarro où était apparue pour la première fois la comédienne Marie Fugain. On y entendait les "mulets" du commissaire commenter une mésaventure survenue à leur nouvelle collègue, mésaventure que les téléspectateurs étaient manifestement supposés connaitre. Et cela aurait en effet été le cas si la chaîne n'avait pas décidé, après visionnage, de passer le 1er épisode après le 2ème, dont elle jugeait l'intrigue plus forte.
La chaîne avait simplement oublié la "nécessité chronologique". Dont acte. Et donc, la suite lundi pour un point fiction-frictions-affliction.
Pour l'heure, concentrons-nous sur une colère légitime, celle des nombreux fidèles de Non élucidé, ce magazine judicièro-policier qui a pour mission de faire le point sur des "enquêtes criminelles longue durée mais point encore élucidées". Le tout dans l'espoir et dans l'optique de -bien sûr- relancer ces enquêtes pour qu'elles ne deviennent pas des affaires déclassées car trop vite classées.
Ces mêmes fidèles s'insurgent contre la décision de France 2 de stopper cette émission pourtant peu encombrante car programmée le dimanche en 2 ème partie de soirée. L'argument des partisans de l'"arrêt" était que l'on se passionnait certes pour ces "reprises de dossier" racontées de façon aussi passionnante qu'une fiction mais que l'on restait sur sa fin au bout de 90 minutes pour cause de "non résolution du cas traité". "C'est un bon magazine frustrant vu que, à la fin, l'affaire non élucidée reste non élucidée". Cette réserve était de moins en moins fondée. On en veut pour preuve le cas le plus récent, celui de Jean Moritz, cet homme retrouvé mort le 1er juin 2011 près de Maubeuge.
C'est le traitement dans Non élucidé qui a permis de retrouver le meurtrier. L'émission étant au fil des saisons (6) de plus en plus appréciée des institutions comme des particuliers, elle justifie notre envie de relayer la pétition des inconditionnels du programme (sur le site Change.org), des puristes qui parlent au nom du million de "fidèles au poste" écoutant Arnaud Poivre d'Arvor le dimanche soir, Pour eux, c'est clair, il faut que Non élucidé revienne, et ils n'ont pas l'intention de classer l'affaire !
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