Brigitte Bardot n'a pas sa langue dans sa poche, et le prouve une nouvelle fois. Après la sortie de son livre de citations et d'aphorismes, Répliques et piques, l'actrice française s'est longuement confiée à Valeurs actuelles. Une interview publiée ce jeudi 16 mars qui dévoile la vision très catégorique de celle communément surnommée "BB". Dans un long entretien publié par l'hebdomadaire, ce jeudi 16 mars, l'actrice française attaque à tout va et fait une nouvelle fois polémique.
Si elle attaque le cinéma et la culture française en général, Brigitte Bardot va encore plus loin en évoquant la politique, le communautarisme ou encore l'Union européenne alors que "Bruxelles (lui) casse les burnes". Une avalanche de déclarations choc alors que certains extraits ont été publiés sur le site de Valeurs actuelles.
La position de Brigitte Bardot commence dorénavant à être connue. Pour ceux qui auraient encore un doute, l'actrice a évoqué le communautarisme assurant "ne plus pouvoir voir les islamistes". "Que pratiquement partout en France on voie les burqas, c'est inadmissible. Qu’ils se conduisent comme ils veulent dans leur pays d’origine, mais qu’ils ne nous imposent pas des coutumes, des pratiques, des discriminations d’un autre âge : la France, ce n’est pas ça", a-t-elle lancé.
Avant d'aborder un volet culturel en évoquant notamment une "France algérienne". "Je ne me suis pas battue contre l’Algérie française pour accepter une France algérienne. Je ne touche pas à la culture, à l’identité et aux coutumes des autres. Qu’on ne touche pas aux miennes."
Alors que se profile l'élection présidentielle, Brigitte Bardot assume une nouvelle fois sa sympathie envers Marine Le Pen. "Je l'aime beaucoup et depuis longtemps", explique-t-elle. Il y a quelques semaines, interviewée par une chaîne américaine, la présidente du Front national avait rendu la pareille à l'actrice en assurant : "La France, c'est Brigitte Bardot".
Autre personnalité politique mise en avant par BB ? François Fillon. "Je trouve que c'est un type bien ; j'ai été horrifiée par ce lynchage médiatique. Ce type a du courage et j'ai, comme vous le savez, beaucoup de respect pour cette vertu", a-t-elle assuré alors que le candidat Les Républicains est embourbé dans une affaire polito-judiciaire depuis fin janvier.
Mais celle qui a définitivement été révélée dans le film de Roger Vadim, Et Dieu... créa la femme, revient aussi le cinéma. Brigitte Bardot dénonce les évolutions du milieu actuel. "Il n’y a plus que des barbus et des actrices aux cheveux gras, qui se font violer dans les coins et qui trouvent des excuses à leurs agresseurs", a-t-elle critiqué. Avant d'adresse un nouveau tacle à la cérémonie des César : "Il n’y a qu’à regarder la Cérémonie des César où de gentils zombies remercient papa-maman, leur concierge et leur chauffeur de taxi, tout en lançant l’incontournable appel à la fraternité humaine et à l’antiracisme."
Brigitte Bardot se dit dorénavant "désespérée" face à la situation actuelle de la France alors qu'elle assure avoir été élevée "dans l'honneur, le patriotisme, l'amour et le respect de mon pays". Avant de poursuivre : "Quand je vois ce qu’il est devenu, je suis assez désespérée. Quand je constate ce qu’ils ont fait d’un pays dont la richesse intellectuelle, la qualité du langage, de l’écriture, la primauté en matière d’architecture, de mode, d’élégance, de patrimoine rayonnaient dans le monde entier, ça me déprime. Comme disait mon grand-père, il y a de quoi se les prendre et se les mordre !"
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