Rendez-vous dans un lieu très étonnant : un "spécimen d’habitation d’un bourgeois du 19ème siècle". Nous allons faire cette remontée dans le temps, grâce à un certain Louis Mantin. Ce bourgeois fortuné a fait construire à la fin du 19e siècle une imposante demeure pour abriter ses nombreuses collections. Se sachant malade, il a pris ses dispositions et a rédigé un testament à l'attention des visiteurs du futur. Il a donc légué sa maison et son contenu à la ville de Moulins, à condition que tout soit préservé en l’état, pour montrer le mode de vie typique d’un rentier de l’époque, amateur de beaux objets et d’art.
Du coup, rien n’a changé depuis 100 ans. Dès que vous franchissez la porte d’entrée vous faites un bond de plus d’un siècle en arrière. C’est une belle occasion de découvrir les objets que vous possédez dans leur ambiance de l’époque. Mais de ce Louis Mantin, on ne sait finalement pas grand chose. Il n’a laissé dans sa maison que ses collections et ses meubles, rien qui puisse nous permettre d’en savoir plus sur sa vie. Et c’est en visitant la maison qu’on peut tenter de le cerner.
L’intérieur est très chargé, il y a des boiseries partout, de magnifiques cuirs dorés, des tapisseries d'Aubusson, des vitraux anciens illuminant chaque fenêtre, chaque pièce… Le rez-de-chaussée est décoré sur le thème de la chasse, avec nombre de bibelots et de peintures, collections d’armes, des faïences de Delft, un lustre en cristal impressionnant. Au premier, l’étage des chambres, vous pourrez admirer tout ce qui fait le style Louis XV, ou le style Renaissance, selon les pièces. Et au deuxième étage, là c’est du pur cabinet de curiosités avec animaux naturalisés, mais aussi collections de porcelaines, de verreries, de clés anciennes. Et tout au long de votre visite, vous verrez un nombre impressionnant de peintures, de livres, de photographies, d'objets miniatures, de sculptures. C’est vraiment un témoignage rare de cette période du 19e siècle durant laquelle la bourgeoisie a connu une période très faste. Et pour qui aime la brocante et les œuvres d’art, c’est vraiment passionnant.
Cette très grande maison est située Place du Colonel Laussedat à Moulins. Vous verrez c’est une étonnante bâtisse, à mi-chemin entre le manoir anglais et le château néo-gothique. Elle a été magnifiquement restaurée il y a quelques années. Attention, elle se visite uniquement sur rendez-vous, toute l’année, les guides y sont formidables, passionnés et passionnants. Si vous passez vos vacances en Bourgogne cet été, allez-y ! Les informations sont à retrouver ici.
Déjà, j’insiste, il faut que vos courgettes soient fermes et raides. Jamais de courgettes molles, on est bien d’accord ! Parce qu’on va les tailler en bandes, dans la longueur, à la mandoline, pour en faire de fines lamelles, entre 2 et 3 millimètres maximum d’épaisseur. Option économe, éventuellement, en essayant de rester bien régulier dans l’épaisseur, sinon au couteau, tout simplement, et en fines rondelles pour que ce soit plus facile.
Vous les salez légèrement au sel fin, vous leur ajoutez une gousse d’ail hachée grossièrement, vous les arrosez généreusement de jus de citron frais et d’huile d’olive, puis vous mettez votre saladier au frais, pour au moins deux heures, et c’est là qu’elles vont commencer à s’attendrir tout en gardant un peu de leur croquant.
Pendant ce temps, vous préparez le reste des ingrédients pour terminer cette petite salade estivale. Vous faites griller quelques pignons de pin, vous déchirez à la main quelques feuilles de basilic, vous rectifiez en fleur de sel et en poivre du moulin. Puis deux options pour finir, ou trois mêmes, en fonction de ce que vous trouverez au marché : soit quelques petites quenelles de ricotta, soit quelques brisures d’une bonne fêta, si vous arrivez à en trouver, ce qui n’est jamais vraiment facile. Soit tout simplement quelques copeaux de parmesan taillés grossièrement à l’économe : c’est tellement léger que ça appelle nécessairement, s’il fait beau, quelques petites chipolatas grillées à la braise.
Le Schizophragma hydrangéoïdes. Une plante grimpante au nom bien compliqué. Désolé, la botanique, c’est l’art d’insulter les plantes avec des noms imprononçables. Le Schizophragma hydrangéoïdes est plus grand qu’une clématite, plus petit qu’une glycine. On le voit rarement dans les jardins et c’est bien dommage. Il couvre le mur jusqu’au toit. On dirait une vigne vierge couverte de fleurs blanches qui ressemblent comme deux gouttes d’eau à celles de l’hortensia grimpant qui était à la mode voici 20 ans. C’est ravissant, si frais, comme une cascade de neige ! Et il s’accroche au mur, mais sans le détruire. Pas comme un lierre qui ferait du dégât. On peut aussi le faire pousser sur un tronc d’arbre, sur une pergola et même en faire un gros couvre-sol exubérant.
Autre point positif, les fleurs durent parfois tout l’été ! Donc plus que l’hortensia grimpant. Mais, attention, il faut planter Schizophragma hydrangéoïdes au bon endroit sinon la floraison sera plus courte. Premier point important, c’est plutôt une grimpante pour sol acide ou neutre. En sol calcaire, on prend des risques. Mais pas besoin de la mettre au soleil. Grosse surprise, la bronzette, ce n’est pas son truc. Le Schizophragma est plus heureux à Dunkerque qu’à Saint Trop'. Ce qu’il aime, c’est un mur de maison plutôt frais. Exposé à l’est avec juste un peu de soleil le matin. Ou même au nord, avec de la lumière mais jamais de soleil brûlant. En plein cagnard, la fête dure un mois alors que sans soleil brûlant, votre mur ruissellera de fleurs jusqu’à septembre.
Et il résiste au froid ! En revanche, les étés très chauds le gênent un peu. Pour un beau jeune plant, comptez une vingtaine d'euros. Mais on n’en trouve pas partout. Il y a quelques bons pépiniéristes qui expédient des plants de qualité, comme la pépinière Travers ou la pépinière du Haut-Bois. Vous pouvez le plantez dès maintenant ou attendre septembre, quand la végétation reprend. Si vous avez un ami qui en a un dans son jardin, en automne, c’est hyper facile d’en arracher un rameau du mur. 50 cm suffit. On le pique en terre en laissant dépasser juste 25cm, reprise assurée !
Aujourd'hui, parlons d'une atmosphériste. Une jeune femme, à la fois artiste, décoratrice d’intérieur et créatrice d’objets, de papier peint, de moquette, de mobilier. Comme elle le dit si bien elle-même, en France, il faut être rangé dans une case pour être crédible, alors laquelle ? Elle a choisi d’inventer son métier, elle est devenue atmosphériste. Ça lui va bien, car Sandrine Alouf a vraiment un don pour créer des atmosphères. Pour vous donner une idée, elle a carrément inventé un lit suspendu. Un lit sans pieds, qui flotte, avec en plus une lumière bleutée qui dessine le contour du sommier, c’est magique !
Elle a déjà décoré 18 hôtels, sa signature ce sont les nuages. On commence par une astuce avec les miroirs qui, pour Sandrine, ne servent pas à se regarder mais à donner des points de fuite, des ouvertures. Premier conseil : on a souvent peur de poser un immense miroir contre un mur pour deux raisons. Vous savez lesquelles ? C'est galère à transporter et pas évident à accrocher.
Sa solution : votre miroir de 1,80 mètres, vous le ferez découper en trois morceaux que vous transporterez et collerez sans difficulté sur le mur, côte à côte. Ou on s’amuse à créer quelque chose de graphique, en le décomposant, c’est sympa aussi. Les miroirs permettent aussi de faire oublier la petitesse d’une pièce. Sandrine préconise d’en installer dans les angles. Ça peut être juste un miroir de 40 cm de chacun des côtés du coin, s’ils vont de bas en haut, ce sera encore plus efficace. Plus le regard est attiré par autre chose, plus la pièce semble grande !
Sandrine devait créer des bureaux dans des chambres d’hôtels minuscules. Finalement, quand on est dans sa chambre, ou est ce qu’on s’installe pour regarder son ordi ? Dans son lit ! Elle a eu l’idée d’une table sur roulette, comme dans les hôpitaux vous savez (table sur laquelle on vous sert un affreux repas), sauf que celle-ci fait toute la largeur du lit. Quand on ne l’utilise pas, elle est en bout de lit, comme une console et ne prend pas de place. A refaire à la maison en faisant découper une planche de bois et en adaptant des roulettes sur les pieds. Toutes les bonnes idées de Sandrine Alouf sont à découvrir sur son site internet.
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