La rentrée des classes débute le lundi 4 septembre, il faut donc s'intéresser aux bureaux. Pour les enfants, vu que les chambres ne sont pas extensibles, il faut se demander si un bureau est vraiment nécessaire. Si vous y tenez, voici une solution qui ne prend pas de place : un bureau qui se rabat.
On peut même le fabriquer soi-même : iI faut pour cela une planche de la largeur et de la longueur que l'on souhaite, que l'on fixe au mur avec deux équerres de chaque côté qui peuvent se replier. Le bureau existe mais sait se faire oublier quand il est replié contre le mur, ce qui laisse toute la place pour jouer.
Pour les parents, pourquoi pas un bureau dans un placard ? En haut, installez des étagères pas trop larges. Pour le bureau en dessous, prévoyez un bon éclairage et enfin décorez votre intérieur de placard-bureau avec un papier peint pour délimiter l’endroit et le rendre accueillant.
Autre possibilité pour ranger son bureau dans un petit logement, le mettre dans le couloir. Le bureau sera forcément étroit mais on peut jouer sur la longueur. Il faut simplement un petit meuble de chaque côté pour supporter une planche de 30 centimètres qui sert de bureau.
Côté décoration, c'est le grand retour du liège, qui est très isolant : on peut en mettre sur le mur au-dessus du bureau. Autre idée, la peinture tableau blanc, sur laquelle on peut écrire avec des feutres effaçables. Plutôt qu’un mur entier version ardoise, suspendez plusieurs petits tableaux recouverts de cette peinture les uns à côté des autres. Il ne faut cependant pas oublier, où que soit le bureau, de prévoir une bonne lumière et des prises pour l’ordinateur et ce tout qui va avec.
Il faut rappeler pourquoi la brocante est indispensable. Il ne s’agit pas seulement d’aller acheter des vieilleries poussiéreuses à collectionner. Il y a bien sûr des raisons affectives, romantiques, des petites madeleines de Proust qui poussent de nombreux chineurs vers les brocantes. Mais il y a aussi un contexte de crise, et on le sait, le prix des objets et meubles anciens est ultra compétitif pour une qualité´ équivalente voire supérieure à ce que l’on trouve dans de nombreuses grandes enseignes. Sans compter un élan vers le recyclage, la récupération, voire la déconsommation.
Se meubler avec de l’ancien, c’est valoriser un patrimoine, des savoir-faire qui se perdent, mais c’est aussi participer au ralentissement de la destruction des forêts. Les meubles anciens ont une durée de vie largement supérieure à ce qu’on vous propose aujourd’hui dans le neuf. Pas besoin d’aller massacrer nos forêts pour bien se meubler. Sans compter que la plupart des meubles neufs sont composés de panneaux de particules sur lesquels on a collé une fine couche de bois. C’est moins solide et nettement moins écologique, quand on sait ce qu’il y a dans les colles en question (des particules volatiles et polluantes vont envahir la maison pendant plusieurs mois).
La brocante, c’est aussi l’histoire, c’est une sorte de voyage dans le temps mais aussi dans l’espace, les marchandises pre´sente´es ont circule´, elles viennent de tous les coins de France mais pas seulement : nos grands-parents voyageaient, notamment dans les colonies en Afrique, en Asie, en Oce´anie et en Ame´rique. Il y a vraiment un côté témoignage, découverte, dans les brocantes, qui plaît à tous les chineurs. Chaque objet a une histoire, qui raconte la grande. Ce qui rend la brocante passionnante même pour les enfants, quand on prend la peine de leur raconter l’usage de ces objets.
La brocante, c'est aussi des rencontres avec des collectionneurs, des passionnés, des professionnels qui connaissent souvent bien l’histoire de leurs objets, meubles, livres, disques ou même vêtements anciens. Et ont toujours quelque chose à vous apprendre.
Dernier avantage de la brocante : le prix des objets, qui est en général moins cher que du neuf. Sans compter que les brocanteurs acceptent facilement de marchander, ça fait partie du jeu. Et ça, outre les économies que ça peut faire faire, ça apporte quand même plus de convivialité aux achats qu’un simple passage en caisse. La brocante n’est pas réservée qu’aux personnes d’un certain âge !
À la rentrée, on donne des nouvelles des mirabelles, parce que la saison est très courte et qu’elle s’achève d’ici très peu de temps. La récolte en Lorraine, qui fournit la quasi-totalité de la production, a chuté de 50% en 2017. On remercie les gelées du mois d’avril, et on s’interroge, malheureusement, une fois de plus, sur le climat qui semble tout de même un peu marcher sur la tête.
Mais cela ne veut pas dire que le prix est en hausse. Si un maraîcher, un revendeur comme il en existe des milliers, les propose à 7€ du kilo, c’est demi-tour direct. Sinon, dans les 3€ au kilo, on est dans des prix normaux, des prix justifiés, des prix 100% raisonnables. Avoir un mirabellier, c’est un petit luxe, un moment de grâce, même, quand le matin vous allez ramasser les petits fruits gorgés de sucre qui sont tombés pendant la nuit. Avec des mirabelles, on peut faire du clafoutis, qu'on peut également faire avec d’autres fruits, d’autres petites prunes, que vous ne dénoyauterez évidemment pas car sinon, les fruits se délitent à la cuisson.
Il faut un moule, antiadhésif, format carré, du beurre dans le moule, un soupçon de farine bien répartie, un soupçon de sucre blond dans le fond. Il faut prendre 600g de mirabelles, rincées et séchées délicatement, et les poser dans le fond du plat. Vous démarrez la pâte, l’appareil à clafoutis, comme on dit : ¼ de litre de lait, 60 g de farine, 30g de poudre d’amandes, 80 g de sucre roux, 1 pincée de sel, 4 œufs, les graines d’une demi-gousse de vanille et 50g de beurre fondu, tout ça mixé et fouette et aéré au mixeur plongeant.
Vous versez ensuite cette préparation bien fluide dans votre moule plein de mirabelles, qui vont donc barboter, vous enfournez, vous laissez cuire pendant trois petits quarts d’heure, le temps que ça dore et que ça gonfle. On peut déguster ça tiède ou froid. Pour le four, il faut commencer à 210 degrés, thermostat 7, pendant une dizaine de minutes, pour serrer le fond du clafoutis, le raffermir en cuisson. Puis descendre à 180°, thermostat 6, pendant une vingtaine de minutes. Il faut ensuite mettre un pique dans le clafoutis, s’il ressort encore très liquide, très humide, c’est qu’il va vous falloir poursuivre la cuisson. On ne recommande pas forcément l'usage de la chaleur tournage, qui fait quelque chose de très joli en surface mais le cœur du clafoutis risque d’être un peu sous-cuit.
Réussir une bouture est toujours un plaisir. Et c'est très facile à faire au mois de septembre sur un rosier. En cette saison, les rosiers ne peuvent plus rien cacher. S’ils sont robustes, ils ont réussi à bien passer l’été, avec un feuillage sain. S’ils sont sensibles aux maladies, le mois d’août les a ravagés. On fait donc vite le choix entre les bons rosiers qui méritent d’être bouturés et les autres qu’il vaut mieux oublier.
Il faut bouturer des branches de l’année. On les reconnaît facilement, leur écorce est tendre, plus verte.
Un tronçon de 25 cm suffit. Enlevez l’extrémité supérieure en coupant juste au-dessus d’une jolie paire de feuilles. À l’autre extrémité, coupez sous un nœud, en biais de préférence. Toutes les autres feuilles doivent être enlevées.
Pour les hormones de bouturage, les professionnels savent s’en servir. Il n’est pas dit que, nous autres jardiniers, y arrivent. Il vaut donc mieux faire simple et repiquer nos boutures à l’ancienne, sans hormone. Pour les repiquer, il y a deux écoles. La plus simple, c’est de piquer les boutures directement en terre, en laissant juste un petit bout dépasser, avec les deux feuilles, ou même sans feuilles. Cela donne de bons résultats dans les terres légères, il faut juste éviter qu’elles grillent pendant les heures chaudes dans la journée.
On pourrait les protéger avec un vieux châssis comme autrefois fera l’affaire. Surtout si on le recouvre d’un lattis qui tamise le soleil pendant les premières semaines. Les boutures s’enracineront cet hiver. Le châssis sera entrouvert le plus souvent possible, pour que les boutures respirent. Au printemps, on enlèvera le châssis et on plantera les boutures à l’automne suivant.
L'autre méthode consiste à repiquer la bouture dans un pot, avec un terreau léger, puis de recouvrir le pot avec une cloche, une simple bonbonne d’eau de 5 litres, en plastique, dont on a coupé le fond, est aussi efficace qu’une belle cloche. Il suffit de bien la caler avec des briques pour qu’elle ne s’envole pas. Mais il ne faut pas la laisser en permanence, ce serait malsain, trop confiné. On la soulève la nuit avec une cale pour que la bouture respire, sauf par grand froid. L’enracinement est rapide.
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