Avant de passer en revue les nouveautés du 4 octobre, on fait le point sur le box-office de la semaine avec le site de CBO. Joli démarrage du Petit Spirou, film RTL de la semaine avec Pierre Richard et Natacha Régnier, entre autres, avec près de 260.000 spectateurs. Un beau soleil intérieur avec Juliette Binoche se contente de 120.000 curieux. Le phénomène reste le film d'horreur Ça d'Andrés Muschietti, toujours en tête des entrées avec un cumul d'un million et demi de spectateurs en 15 jours.
Denis Villeneuve, canadien surdoué, (Incendies, Prisoners, Premier contact), signe avec Blade Runner 2049 un monumental film "SF" qui a le talent d'aborder des thèmes sur l'environnement, la place des machines dans nos vies, sans oublier l'obsession humaine de tout contrôler.
L'histoire raconte comment un Blade Runner, Ryan Gosling, policier chargé de désactiver par la force des humanoïdes désobéissants créés par l'homme, va découvrir un secret d'État qui va le transformer à son tour en cible. Dans sa quête pour la vérité et la survie, l'agent K va retrouver un ex-Blade Runner, Deckart (Harrison Ford), et tous deux affronteront leur destin.
Visuellement, le film est fou, ingénieux et fascinant à chaque plan dans un futur déshumanisé, où les mégalopoles battues par la pluie offrent de nuit un spectacle à la fois glauque et grandiose.
Denis Villeneuve s'affirme définitivement comme un immense artiste, d'autant que le studio Sony lui a donné les moyens de la démesure et en acceptant qu'il construise de vrais décors et qu'il n'utilise pas à outrance des effets spéciaux. "J'ai été heureux que la production me donne les moyens de tout construire. Il y a beaucoup de CGI, mais en général, on a fait beaucoup en caméra (...) Je suis un dinosaure, j'aime le concret", confie Denis Villeneuve.
Un choix validé par Ridley Scott, celui qui a créé l'univers de Blade Runner en 1982 et qui est producteur de Blade Runner 2049, un des très grands films de cette année 2017. Une fresque dantesque à ne pas rater, que vous ayez vu le film de 82 ou pas, que vous aimiez la science-fiction ou pas, car cela parle avant tout de nous et de la manière dont nous nous apprêtons à sacrifier notre futur.
Là aussi, c'est une vraie réussite. Les réalisateurs entretiennent avec bonheur cette fibre humaniste et irrésistible, qui caractérise leur filmographie depuis leurs débuts : on retrouve ici tout ce qui faisait le charme de Nos jours heureux, portrait d'un groupe dépassé par les événements. Le Sens de la fête, c'est une plongée dans les coulisses d'un mariage qui va dérailler, auprès de ceux qui sont chargés de préparer et animer la soirée. Pour le tandem Nakache-Toledano, ce sujet-là ne doit rien au hasard.
"À l'époque, on faisait des courts-métrages, on avait des boulots d'appoint dans la fête et on a été des observateurs de ce monde-là (...) On a décidé d'écrire ce mariage dans ces 24 heures à travers le regard de tous ceux qui travaillent, du plongeur sri-lankais jusqu'au patron joué par Jean-Pierre Bacri", expliquent les réalisateurs.
Olivier Nakache et Éric Toledano sont déjà tournés vers un autre projet : "On veut parler des gens qui encadrent les enfants autistes. On a fait un documentaire pour Canal + il y a quelques mois qui s’appelle On devrait en faire un film, cela nous a beaucoup touchés et on pense qu'on a une histoire à raconter. Cela nous habite profondément", confient-ils. Le tournage commencera logiquement dans le courant de l'année prochaine.
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