Tanguy Pastureau : DiCaprio ne s'est pas sapé en peau de bête pour rien

Ce soir à Los Angeles, c’est l’évènement, ce sont les Oscars.
 
Les Oscars, c’est comme les César, mais avec des acteurs célèbres, tous tirés à 7 épingles, 4 pour la robe, 3 pour le visage. Et cette année, il y a du lourd, de la grosse star, connue même dans l’est de la Moldavie. Sur scène vont défiler Russell Crowe, l’armoire à glace poilue, Cate Blanchett, l’actrice qui porte le nom d’une génisse au salon de l’agriculture, Benicio Del Toro, l’équivalent couillu de Franck Leboeuf, Pharell Williams, le chanteur à chapeau, c’est comme Geneviève de Fontenay mais en noir et encore frais, et Lady Gaga, qui sera introduite par Joe Biden, le vice-président, c’est comme si chez nous, Alain Vidalies, ministre de la mer, déboulait aux Césars pour annoncer Anne Brochet. Valls ne pourrait pas venir, il est occupé, il tourne dans Lille avec une arme confisquée à un fiché S à la recherche de Martine Aubry.
 
Aux Oscars, rien que les nominations font rêver. Dans les films de l’année, il y a "Seul sur Mars", le biopic sur François Bayrou, que bizarrement ils ont situé dans l’espace, Pau, ça faisait pas rêver les américains. Meilleur acteur dans un 2nd rôle, Stallone, seul senior à bouffer de la créatine, rien que sa cuisse droite fait le poids total d’Alain Juppé, qui est de la même année, 1928. Il y a Kate Winslet, qui naguère jouait dans "Titanic", le film sur le quinquennat de François Hollande. En musique de film, il y a John Williams pour "Star Wars 7". Et pour le meilleur acteur, Michael Fassbender pour son rôle de Steve Jobs, aux USA, on fait des films sur les chefs d’entreprise; en France on a tenté, mais le plus connu, c’était le PDG de l’eau pétillante Rozana, il rotait pendant deux heures après avoir sifflé sa bouteille, ce n'était pas possible.
 
Et ce soir, Leonardo DiCaprio va peut-être enfin gagner un Oscar...