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Les meilleurs acteurs français rendent hommage à Georges Brassens
Crédit : AFP
La chanson française, c’est aussi la langue ! Ce qui m’a donné envie de vous en parler, c’est Les Grosses Têtes. L’autre jour, j’écoutais l’émission en dévorant une part de galette des rois quand j’ai failli avaler la fève. Vous vous souvenez de la chanson de Sheila, "comme les rois mages, en Galilée, suivaient des yeux l’étoile du berger" ? Laurent Ruquier expliquait que les rois mages ne sont jamais allés en Galilée !
Allons bon. Selon l’Évangile, ils se seraient arrêtés en Judée. Moi qui suis une maniaque de la faute et aussi de la variété française, cette erreur-là m’avait échappé. Il faut dire que ce n’est pas une faute de français à proprement parler, c’est une faute de géographie.
On parle souvent des fautes dans le rap… C’est vrai. J’ai entendu des "si y’aurait pas d’balance, y’aurait personne en prison" ou "dans l’rap j’ai aucun rivaux" à vous faire dresser les cheveux sur la tête. Mais des interprètes qui sont au panthéon de la variété française ont enregistré des chansons avec des fautes énormissimes.
J’en ai une collection ! La première que j’ai remarquée, qui me plongeait dans des abîmes de perplexité dans mon enfance, c’est celle d’Eddy Mitchell dans cette chanson où il dit qu’il ne faut pas faire de boogie-woogie avant ses prières du soir. Il chante "mes bien chers frères, mes bien chères sœurs, repreneR Ravec moi tous en chœur". Au lieu de repreneZ Zavec moi, bien sûr, c’est un impératif.
Voilà. Il est impossible de ne pas faire de fautes du tout, vous en faites, Bernard, si si, et moi aussi, mais les enregistrer tout de même, c’est exagéré ! Ce qui est sympa, c’est que les chanteurs font les fautes que font tous les Français. Dans une de ses chansons, Louis Chédid parle de "chiens en plein mois d’août, largués sur un autoroute". Le genre d’autoroute pose problème à bien des gens. On dit une auto, une route, donc une autoroute.
Le participe fait aussi des ravages… C’est la bête noire des Français, et les plus grands auteurs ne font pas exception. Brassens, par exemple, a chanté "la première fille qu’on a pris dans ses bras". On a pris dans ses bras quoi ? La première fille, elle est placée avant le verbe avoir, donc on accorde : la première fille qu’on a prise dans ses bras.
Alister a publié une Anthologie des bourdes de la chanson française, aux éditions La Tengo. À conseiller aux maniaques dans mon genre !
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