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"Le Dernier des nôtres" d'Adelaïde de Clermont-Tonnerre allie thriller et romance
L'auteure raconte l'histoire d'amour de Werner et Rebecca dans les années 70, entravée par le passé douloureux de la mère de cette dernière sous l'Allemagne nazie.
Adélaïde de Clermont-Tonnerre, l'auteure de "Le Dernier des nôtres"
Crédit : ALAIN JOCARD / AFP
Les Anglo-saxons qualifieraient ce livre de "page-turner", un ouvrage qu'on ne lâche plus une fois ouvert. Si le style du roman Le Dernier des nôtres d'Adélaïde de Clermont-Tonnerre n'est pas le plus éblouissant de la rentrée, sa trame est l'une des plus palpitantes. "La première chose que je vis d'elle fut sa cheville, délicate, nerveuse, qu'enserrait la bride d'une sandale bleue." Au premier regard, Werner Zilch tombe fou amoureux de Rebecca. Nous sommes dans le Manhattan effervescent des années 70, les deux jeunes gens vivent une passion ardente qui va se briser net.
Le soir où Werner est présenté aux parents de Rebecca, la mère de celle-ci, une ancienne déportée, s'effondre à la vue du jeune homme. Quel souvenir terrifiant a-t-il éveillé chez cette femme ? Sans explication, Rebecca disparaît de la vie de Werner. Enfant adopté par une modeste famille américaine, voici Werner brutalement renvoyé vers les zones d'ombre de ses origines.
Une romance flamboyante
C'est du côté de l'Allemagne nazie que sa quête le mène, en 1945, des bombardements de Dresde à l'opération secrète Paperclip, montée par les américains... Thriller haletant, saga historique, romance flamboyante, Le Dernier des nôtres pose aussi cette question : sommes-nous condamnés à porter les crimes ou les souffrances de nos aïeux ?
