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"L'inconnu du pont Notre-Dame", le nouvel épisode de la saga signée Jean-François Parot
REPLAY - Ce roman historique, dernier volet des enquêtes de Nicolas Le Floch, vient de paraître.
Jean-François Parot, auteur du "Prince de cochinchine"
Crédit : JEAN-SEBASTIEN EVRARD / AFP
Double actualité pour Nicolas Le Floch, le populaire commissaire au Châtelet, sous le règne de Louis XVI, créé par l'écrivain et diplomate Jean-François Parot. Sa 13ème enquête, L'inconnu du pont Notre-Dame, vient de paraître, ainsi qu'un beau livre de cuisine, inspiré de la série, À la table de Nicolas Le Floch.
Commençons par la nouvelle enquête de notre flic en bas de soie. Le décompte se poursuit, nous sommes en 1786, dans 3 ans, la Révolution. Le procès de l'affaire du collier touche à sa fin, le royaume est au bord de la faillite, Nicolas Le Floch doit résoudre une série de disparitions et de meurtres, tandis que les coups de théâtre se succèdent dans sa vie privée, il retrouve la Satin, son premier amour, la mère de son fils, exilée à Londres, où elle espionne pour le compte de Louis XVI, et qui réapparaît dans une réception à l'Ambassade britannique sous le nom de Lady Charwell.
"Elle a épousé un vieux Lord de l'Amirauté et se trouve nez-à-nez avec Nicolas Le Floch, qui en éprouve un accès de jalousie", raconte Jean-François Parot. Il a un cœur d'artichaut, mais il éprouve en tout cas une sensation désagréable à voir la mère de son fils mariée à un Anglais", précise l'écrivain. Les Anglais qui, soit dit en passant, ourdissent un complot contre Louis XVI.
Des révélations sur ses origines
Quant à Nicolas Le Floch, il n'est pas au bout de ses surprises, le commissaire du Châtelet fait une découverte sensationnelle sur son ascendance. "Nicolas Le Floch va apprendre des informations sur ses origines !", confie l'auteur.
Rendez-vous page 155 pour cette révélation sensationnelle. À découvrir, donc, dans L'inconnu du pont Notre-Dame, dont la publication est accompagnée de celle d'un livre de cuisine : À la table de Nicolas Le Floch, écrit par une historienne du XVIII siècle passionnée de gastronomie, Marion Godfroy, et préfacé par Jean-François Parot.
La cuisine est omniprésente dans ses romans. "J'aime bien manger, et faire la cuisine", confirme Jean-François Parot. "Il est difficile de faire revivre une période comme celle du XVIIIe sans plonger le lecteur dans la réalité du quotidien. C'est un siècle particulier, avec une sorte de démocratisation de la cuisine et même un débat sur la nouvelle cuisine, qui reprend mot pour mot celui que nous avons dans les années 70 avec Gault et Millau", explique aussi l'auteur.
Il est difficile de faire revivre une période comme celle du XVIIIe sans plonger le lecteur dans la réalité du quotidien.
Jean-François Parot
À la table de Nicolas Le Floch, illustré de superbes photos, nous propose donc les secrets d'une quarantaine de recettes citées dans les romans de Jean-François Parot, potage à la Jacobine, tourte champenoise de Catherine, poularde de la Paulet, asperges à la Pompadour, tarte au chocolat de la Reine... Des recettes accompagnées des commentaires historiques eux aussi savoureux et nourrissants, de la spécialiste Marion Godfroy, qui n'a pas hésité à mettre la main à la pâte.
"Il a fallu faire des essais, qui ont ravi mon mari, mes enfants... Pour que le lecteur puisse à son tour recevoir avec les agapes de Nicolas", explique Marion Godefroy, à qui Jean-François Parot tient à rendre hommage : "Toute l'intelligence et la beauté du commentaire, c'est à Marion que nous le devons." Par exemple, vous apprendrez dans A la table de Nicolas Le Floch que la truffe était abondante et bon marché au 18ème siècle et que le baba ne s'imbibait pas de rhum à l'origine mais de madère ou de malaga.
