Des pièges à hipsters dans les rues de New York

Les artistes d'Urban traps mettent en avant avec humour les subcultures qui cohabitent dans la grande métropole américaine.

Un "piège urbain" à New York

Crédit : Urban trap

Hunter Fine et Jeff Greenspan, deux street artistes américains, viennent de lancer un nouveau concept : la chasse aux hipsters. Et aux banlieusards. Et aux militants du Tea Party, équivalent américain de l'extrême-droite. Le tout avec des pièges à ours et des appâts basés sur les clichés culturels de ces populations, a repéré Lyon Capitale.

Pour attirer un hipster, il faut titiller son instinct et son appétit : un appareil photo Holga, des lunettes de soleil colorées, des cigarettes American spirit, une canette de bière PBR et une chaîne de vélo dorée devraient faire l'affaire. Placés en évidence dans les lieux publics, ces "urban traps" (pièges urbains), attirent l’œil.

Un piège à hipsterà Brooklyn (New York)

Crédit : Urban Trap

"Nous posons des pièges pour certaines subcultures. Notre but est de protéger les quartiers contre l'invasion et récolter différentes espèces pour des études plus poussées", expliquent avec humour les deux artistes sur leur site Internet.

Un manifeste, un produit pour nettoyer un fusil et des badges anti-impôts et anti-Obama devraient piéger un militant du Tea Party, tandis que des tickets de trains et un flacon de parfum "Drakkar noir" doivent appâter l'habitant de banlieue.