Personne ne s'y attendait mais un cas de "vache folle" a bel et bien été confirmé dans les Ardennes par le ministère de l'Agriculture, dans un communiqué jeudi 24 mars. Il s'agit du premier cas d'encéphalopathie spongiforme bovine (ESB) de ce type détecté en France, depuis 2011.
Le cas de "vache folle" ayant été confirmé, tous les animaux ayant été en contact avec le bovin malade ou bien lié à lui par filiation vont devoir être abattus, qu'ils se trouvent dans le même élevage ou dans une autre exploitation. Une mesure préventive afin de limiter tout risque d'épidémie.
Le ministère ne semble pas alarmé face à ce cas "isolé". À travers son communiqué, le ministère assure que la "détection de ce cas n'a aucune conséquence pour le consommateur". Autrement dit, le mode de contamination est différent de celui des années 1990, depuis l'interdiction des farines animales, pour l'alimentation du bétail.
Selon le communiqué du ministère, les vaches appartenant à la troupe de l'animal mort de l'ESB seront abattues d'ici un mois. Le ministère précise qu'il s'agit de bovins d'élevage, âgés d'un an de plus ou de moins que le bovin décédé du virus, qui "risquent d'avoir été exposés à la même source alimentaire". Les veaux "nés depuis moins de deux ans" de cette vache malade sont également concernés.
Selon le préfet, cela englobe une soixantaine d'animaux sur l'exploitation et une quarantaine qui ont été exportés. Il explique dans La Montagne que "la DGAL (Direction générale de l'alimentation) va suivre le parcours de ces 40 bêtes déjà abattues ou consommées".
Côté business, c'est autre chose. Selon le ministère, il est "probable" que les pays qui avaient ouvert leurs frontières en 2015 aux exportations françaises, tels que l'Arabie Saoudite, le Canada, Singapour ou encore le Vietnam, pourraient à nouveau les fermer.
En revanche, le ministère de l'Agriculture semble confiant. La France, requalifiée en 2015 comme pays à "risque négligeable" pour l'ESB par l'Organisation mondiale de la santé animale (OIE), va maintenant atteindre le statut de pays à "risque maîtrisé", comme la Grande-Bretagne et l'Allemagne. Quant aux autres pays européens, étant les destinataires principaux des ventes de viande françaises, ils ne peuvent pas fermer leurs portes au bétail français.
En réponse à ce troisième cas isolé, le ministre de l'Agriculture, Stéphane Le Foll, a annoncé la sollicitation de la Commission européenne afin qu'elle saisisse l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA), pour mieux comprendre l'origine et la cause de ces cas isolés chez des bovins jeunes", informe le communiqué.
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