Dans la nuit du 26 au 27 octobre, le Sénat a approuvé la mise en place d'une sélection à l'entrée du master. Une décision faisant suite à un accord conclu le 4 octobre dernier entre les organisations étudiantes, les présidents d'universités et le gouvernement. La ministre de l'Éducation et de l'Enseignement supérieur avait qualifié cet accord de "compromis historique".
L'ensemble des sénateurs a donc adopté en première lecture à main levée la proposition de loi qui intègre, dans un amendement, un droit à la poursuite d'études. Ce qui était prévu dans l'accord du 4 octobre, la proposition de loi en étant ici "la traduction législative", a précisé le secrétaire d'État à l'enseignement supérieur, Thierry Mandon. En séance, le groupe communiste, républicain et citoyen s'est abstenu lors du vote.
L'auteur du texte, le sénateur UDI-UC du Calvados Jean-Léonce Dupont, a estimé qu'une fois en vigueur, "la proposition de loi répondra à une préoccupation majeure de nos universités, en adaptant enfin le cursus français aux exigences du LMD", le système licence-master-doctorat. Ainsi, le code de l'éducation sera modifié afin de permettre aux universités de mettre en place une procédure d'admission dès la première année de master. Les candidats pourront être sélectionnés sur examen d'un dossier de candidature, ou lors d'une session d'épreuves ou d'un entretien. Le sénateur a précisé que cette sélection était "positive". Elle "repose sur l'acquisition de prérequis ou de compétences afin de pouvoir poursuivre le parcours avec succès".
Quant aux étudiants qui ne seraient pas sélectionnés au terme de leur licence, les sénateurs ont décidé que ceux-ci seraient informés sur l'ensemble des débouchés dont ils disposent à l'issue de leurs études, ainsi que sur les perspectives offertes par les différents masters qui s'offrent à eux.
Actuellement, le système permet de sélectionner les candidats au milieu du master, c'est à dire à Bac+4. En septembre dernier, lors d'un entretien avec Les Échos, Najat Vallaud-Belkacem avait affirmé vouloir arriver à l'élaboration d'un texte de loi le plus rapidement possible, et ce afin de pouvoir mettre en place la réforme souhaitée dès la rentrée 2017. Cependant, avant de pouvoir entrée en application, le texte doit encore être voté à l'Assemblée nationale.
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