Les travailleurs de nuit sont de plus en plus nombreux en France. Selon une étude du ministère du Travail, en 2012 15% de la population travaillait de nuit. Et "oui", les conséquences peuvent être néfastes, confirme Patrick Lemaire, spécialiste du sommeil, "mais pas pour tout le monde".
"Il y a des gens qui sont génétiquement du soir et court-dormeurs, et d'autres qui tombent malades au bout de quelques mois", explique le médecin. "Si on va contre sa nature, on tombe malade. Ça peut aller de la dépression à l'ulcère", détaille-t-il.
Quant à l'alternance jour/nuit, "tout dépend de la cadence, précise-t-il. Le pire c'est de changer tous les quinze jours. On voit des cadences complètement aberrantes chez les chauffeurs de bus par exemple, même si ça s'améliore", estime le médecin.
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