Les CRS toulousains ont le blues. Très sollicités depuis les attentats de janvier à Paris et l'activation du plan Vigipirate renforcé, les compagnies républicaines de sécurité sont au bord du burn-out. La compagnie de CRS 26 de Toulouse-Lardenne est en proie à une véritable hécatombe. Si bien que près d'un tiers des effectifs qui devaient rallier Paris pour une mission lors du week-end de Pâques sont désormais en arrêt maladie.
"La CRS 26 a décompté par moins de 27 malades dans ses rangs. On devait partir à 65. Nous sommes partis à 40", précise Christian Barcouda, délégué régional CRS Toulouse de l'UNSA-Police Midi-Pyrénées. Parmi tous ces malades, plusieurs cas de dépression sévère ont été enregistrés. "Une fatigue psychologique accumulée qui fait que les collègues ne sont plus très bien dans leur tête", poursuit le syndicaliste.
Selon lui, il est temps de mettre fin à des cadences pouvant aller jusqu'à douze jours sans repos. "Après les événements de Charlie Hebdo, il y a eu une reconnaissance du public. Les policiers ont été applaudis par les citoyens, ce qui est rare. Paradoxalement, il n'y a pas de réelle reconnaissance du ministère de l'Intérieur". Les CRS demandent plus d'effectifs dans chaque compagnie et une revalorisation de la prime de déplacement, gelée depuis 2002 à 30 euros par jour.
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