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Tirs de Kalachnikov à Marseille : un homme déféré devant le parquet
Un homme soupçonné d'être impliqué dans les tirs à l'arme de guerre à Marseille a été présenté au procureur.
Un homme soupçonné d'être impliqué dansles tirs à la kalachnikov le 9 février à Marseille quelques heures avant une visite de Manuel Valls a été déféré lundi 23 février devant le parquet, a-t-on appris de source judiciaire.
Le procureur de la République à Marseille, Brice Robin, a requis sa mise en examen, notamment pour tentatives d'homicides en bande organisée sur des agents de la force publique, et son placement en détention, a-t-on précisé de même source.
Un autre homme relâché
Cet homme avait été interpellé jeudi à Marseille en compagnie d'un autre homme soupçonné d'être impliqué lui aussi dans ces tirs à la kalachnikov, mais qui a été relâché sans qu'aucune charge ne soit retenue contre lui, a-t-on encore ajouté de même source.
Jeudi, deux autres hommes, interpellés en Seine-Saint-Denis, près de Paris, avaient été mis en examen des mêmes chefs d'inculpation et écroués. Considérés comme les responsables d'un réseau de trafic de drogue, ils sont aussi poursuivis pour infraction à la législation sur les armes en bande organisée, trafic de stupéfiants en bande organisée et association de malfaiteurs en vue de commettre des tentatives d'homicide volontaire.
Une plaque tournante du trafic de drogue
Quelques heures avant une visite du Premier ministre Manuel Valls à Marseille, des policiers, appelés par des riverains pour des tirs à l'arme de guerre, avaient été pris pour cible le 9 février dans la cité sensible de la Castellane, dans les quartiers Nord, connue pour être une plaque tournante du trafic de drogue.
Selon les premiers éléments de l'enquête, les premiers tirs ont opposé des individus appartenant à deux bandes rivales de la cité qui se disputent le territoire. Une dizaine d'hommes lourdement armés ont fait feu sur leurs rivaux, selon une autre source proche de l'enquête.
Un "commando" recruté par des trafiquants pour impressionner des rivaux
Selon Le Parisien-Aujourd'hui en France de lundi, les enquêteurs seraient encore à la recherche d'un "commando" recruté par des trafiquants de la cité pour impressionner des rivaux, et qui serait composé d'hommes de main originaires des Balkans.
Peu après les faits, les policiers avaient retrouvé sept kalachnikov et plusieurs kilos de cannabis dans un appartement, dont les quatre occupants avaient été placés en garde à vue avant d'être relâchés sans qu'aucune charge ne soit retenue contre eux. A proximité de ce logement, les policiers avaient également découvert une BMW faussement immatriculée dans laquelle se trouvaient deux fusils à pompe, 400 cartouches de gros calibre et un gilet pare-balles.
