Terrorisme : une jeune majeure radicalisée écrouée à Clermont-Ferrand

Une jeune femme, soupçonnée de s'être livrée à du "prosélytisme violent sur internet" via la désormais fameuse application Telegram, a été interpellée mercredi 10 août à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme). Elle a été écrouée et mise en examen par un juge antiterroriste des chefs "d'association de malfaiteurs en vue de la préparation d'actes terroristes" et de "provocation directe à un acte de terrorisme au moyen d'un service de communication au public en ligne".

Selon une source proche de l'enquête, ce sont les policiers de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) qui ont procédé à son interpellation, à la suite de "messages inquiétants" repérés par des services spécialisés "dans le cadre de la surveillance des chaînes Telegram". Cette messagerie est considérée par les autorités comme l'un des moyens des moyens de communication préférés des jihadistes, à l'instar des auteurs de l'attentat de Saint-Étienne-du-Rouvray. Entendue dans les locaux de la DGSI, à Levallois-Perret, la jeune majeure est restée mutique devant les enquêteurs. 

Un cas de radicalisation à Rennes

Une interpellation a également eu lieu à Saint-Malo (Ille-et-Vilaine).Le domicile de cet individu âgé d'une trentaine d'années, arrivée récemment sur Rennes, a été perquisitionné avec l'appui du Raid. Ni armes ni explosifs n'ont été trouvés. Une perquisition et une interpellation qui ont été menées à la suite de témoignages faisant état de la radicalisation du jeune trentenaire. "On est à la limite du doute et il s'agit de procéder à des vérifications" concernant l'éventuelle radicalisation de cet homme, a confié une source proche de l'enquête.