Tanguy Pastureau : Royal-Fabius, une Cop pour deux

La politique n’est faite que d’affrontements. C’est un monde sans pitié où chacun s’impose en écrasant le voisin, comme Teddy Riner le fait avec son chat quand la bestiole pionce sur le canapé et qu’il s’assied dessus par erreur.
 
Ainsi Ségolène Royal, la ministre de l’écologie, qui a dans la vie trois passions, 1- Ségolène, 2- Royal, 3- Ségolène Royal, pensait que le président allait la récompenser en la propulsant au Quai d’Orsay à la place d’Hibernatus, qui œuvre sous son nom d’artiste, Laurent Fabius. Elle a passé 30 ans à voir Hollande déambuler en chaussons et n’a jamais demandé de dommages et intérêts, en échange elle espérait un geste.

Mais jeudi, le couperet tombe, elle reste à l’écologie, alors qu’elle avait déjà écrit ses remerciements, tous destinés à elle-même. On l’a échappé belle, parce que Royal et la diplomatie, ça fait trois, comme dirait Franck Ribéry, elle est aussi libre que les fesses d’un nudiste et dit tout ce qu’elle pense, donc en 4 mois c’était la guerre mondiale. On aurait subi le feu nucléaire, auquel seuls auraient survécus les scorpions et Régine. Royal fait gaffe sur gaffe, c’est le genre à saluer les Iraniens en leur disant "Shalom".
 
Bien sûr, elle n’est pas de cet avis, puisqu’elle a sur elle-même le recul qu’a Isabelle Adjani sur les techniques anti-âge naturelles. Elle est donc furieuse et a installé un gros bac à compost afin d’accueillir le corps encore chaud de Hollande une fois qu’elle l’aura croisé. Et en attendant, elle s’en prend à Laurent Fabius, le père du joueur de roulette, parti au Conseil constitutionnel, où végètent dans leurs vieux slips des seniors décatis...