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Tanguy Pastureau : Cabu, l'enfance qui s'en va

VIDÉO - Petits, nous étions des millions à regarder à la télé Cabu dessiner le nez de Dorothée, des Pépito plein la bouche et les doigts collés par le sucre du Tang. Souvenirs d'enfance, et passage à l'âge adulte depuis ce mercredi.

Tanguy Pastureau

Crédit : RTL

Tanguy Pastureau : Cabu, l'enfance qui s'en va

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Tanguy Pastureau : Cabu, l'enfance qui s'en va

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Petit, à la télé, je regardais Dorothée danser avec les Ewoks, une vision que je n’ai jamais pu retrouver, même avec de l’alcool. Autour de Dorothée, il y avait Corbier, un barbu du temps où ces gens étaient plus calmes, Jacky, et Cabu. Ce dernier dessinait le nez de Dorothée, une chose longue et pointue, le seul organe auquel on avait accès en tant qu’enfant, puisque n’existaient ni Zahia ni Nabilla.

Cabu, c’était l’ami du mercredi, que je reluquais en buvant du lait. Je n’imaginais pas, petit couillon que j’étais alors (j’ai changé, je ne suis plus petit), que 30 ans plus tard, le même Cabu serait exécuté. C’est un peu comme si en 2045 le petit-fils de Ben Laden tuait Tchoupi, qui est l’actuelle idole des enfants. Mais comme il y a à peu près autant de chances que Tchoupi se mette à caricaturer le prophète qu’il y en a que Dora l’Exploratrice se lance dans le X, il devrait s’en sortir.

Quand j’étais petit, il y avait aussi les frères Bogdanoff, l’inverse des frères Kouachi :les Bogdanoff ont une tête de gnou avec un brushing de mémé, mais bien remplie. Les Kouachi, eux, avaient l’air normaux, mais à l’intérieur, c’était le vide.

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