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Sécurité sociale : le gouvernement "va à l'encontre du bon sens", selon la presse

La presse française s'insurge contre les modifications apportées à la politique familiale dans le nouveau budget 2015 de la Sécurité sociale.

La sécurité sociale du Var reçoit 300 000 euros après la mort d'un assuré.
Crédit : AFP / PHILIPPE HUGUEN
La rédaction numérique de RTL & AFP
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En s'attaquant à une politique familiale enviée à l'étranger au nom de "coups de rabots relevant du bricolage" dans le budget de la Sécurité sociale, le gouvernement va "à l'encontre du bon sens", estiment ce mardi les éditorialistes de la presse nationale et régionale.

"Le bon sens commanderait (...) de sanctuariser une politique familiale qui a fait ses preuves et qui allège le fardeau, déjà fort lourd, des dépenses à venir pour financer le nombre croissant des seniors", note Gaëtan de Capèle dans le Figaro. "Le gouvernement fait hélas tout le contraire". Résultat, selon lui, en France "faire des enfants va bientôt devenir un luxe."

"Inversion des priorités"

"Il faut bien les trouver, les quarante milliards du pacte de compétitivité pour le patronat", analyse Maurice Ulrich dans l'Humanité. "C'est bien d'une inversion des priorités qu'il s'agit...Aujourd'hui, c'est la santé de tous qui va être mise à mal pour contribuer à la richesse des entreprises et de leurs actionnaires, alors même que le patronat ne s'engage sur rien mais veut tout..."

Le patronat ne s'engage sur rien mais veut tout

Maurice Ulrich dans l'"Humanité"

Pour Pierre Cavret (Ouest-France), "ces coups de rabot dans la branche famille" relèvent "du bricolage" voire "du sauve-qui-peut." "Comment ne pas voir dans le budget 2015 de la sécurité sociale un sérieux coup de griffe à l'équilibre de la cellule familiale ?", s'interroge Christophe Bonnefoy (Le Journal de la Haute-Marne). "Voire une politique qui va à l'encontre du bon sens ?" Selon lui, "on marche sur la tête. La nôtre."

"Le remède pourrait s'avérer pire que le mal"

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"Le remède pourrait s'avérer pire que le mal", renchérit Jacques Camus (Groupe Centre-France). "En mettant sur le dos de la branche famille une part (700 millions d'euros) des économies à réaliser", le gouvernement "prend le risque de casser une politique familiale qui n'était d'ailleurs pas déficitaire".

"Parmi les choses que nous envie l'Allemagne, il y a notre politique familiale", insiste Bruno Dive (Sud-Ouest). "Il est vrai que la démographie française est une force, quand le vieillissement de la population allemande représente pour notre partenaire outre-Rhin un véritable talon d'Achille. Il fallait donc s'attaquer à l'une des rares politiques qui fonctionnent dans notre pays : la politique familiale."

Or "ce n'est pas en retirant un peu plus de pouvoir d'achat aux familles modestes que l'on va relancer la machine", relève-t-il. "Le gouvernement, qui baisse par ailleurs les impôts, reprend d'une main ce qu'il donne de l'autre". Mais, conclut l'éditorialiste, "il est tellement plus simple de s'attaquer aux familles, plutôt par exemple qu'aux laboratoires pharmaceutiques !"

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