Au terme d'un bureau politique marathon, l'UMP a opté mardi soir pour le "ni-ni" (ni PS, ni FN) au second tour de la législative partielle du Doubs. La motion a été adoptée par 22 voix contre 19. La droite renoue donc avec la doctrine édictée par Nicolas Sarkozy en 2011 et maintenue par Jean-François Copé de 2012 à 2014.
Nicolas Sarkozy avait proposé deux textes pour ce bureau politique : le "ni-ni" d'une part, et un "texte plus nuancé" qui appelait les électeurs UMP à "voter soit socialiste, soit blanc" ou "à s'abstenir", d'autre part. Le président du parti avait une préférence pour ce dernier.
Sébastien Huyghe, porte-parole de l'UMP est satisfait de la tenue de ce bureau politique de la droite. Il est même ravi de la manière dont il a été conduit. En effet, un débat de "qualité" a eu lieu au sein de la sphère dirigeante du parti. De plus, le positionnement pour la législative dans la 4ème circonscription a été pris à l'issue d'un vote.
L'adoption du "ni-ni" aux dépens de l'avis de Nicolas Sarkozy montre que l'UMP a atteint une maturité politique importante, car le choix a été fait de manière démocratique et ceux qui ont pris part au vote l'ont fait en fonction de leur conviction profonde.
Sébastien Huyghe, porte-parole de l'UMP
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