Rythmes scolaires : "Je crains pour la rentrée prochaine", dit un maire

INVITÉ RTL - Renaud Pfeffer (UMP), porte-parole des élus de la région lyonnaise contre la réforme des rythmes scolaires, veut engager un recours contre l'État.

Des enfants dans une école de Lyon, le 3 septembre 2013. (archives)

Crédit : JEFF PACHOUD / AFP

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Le décret Hamon qui permet à certaines communes de demander une dérogation à la semaine de 4 jours et demi "ne change rien", estime le maire UMP de Mornant (Rhône-Alpes), Renaud Pfeffer.

"Je n'ai pas demandé de dérogation car ce décret sème plus de trouble et d'inquiétude chez les parents et les enseignants", affirme le porte-parole des élus de la région lyonnaise contre la réforme des rythmes scolaires.

"On nous disait que les enfants devaient avoir des journées plus courtes (…) mais les enfants auront toujours le même nombre d'heure de cours", estime-t-il.

Benoit Hamon a une carte à jouer : celle de rouvrir la concertation

Renaud Pfeffer, maire de Mornant

Selon lui, le ministre de l'Eduction Benoit Hamon "a une carte à jouer : celle de rouvrir la concertation, d'ouvrir la liberté aux communes d'appliquer ou non la réforme."

Pour autant, la réforme "sera appliquée à Mormant", affirme l'élu, qui énumère ses arguments contre la réforme : "fatigue de l'enfant, manque de locaux, difficultés pour recruter des encadrants, l'impact sur la vie associative et l'organisation familiale…"

"Je crains pour la rentrée prochaine", affirme Renaud Pfeffer. Mais il ne compte pas abandonner son combat : "En septembre, nous engagerons un recours indemnitaire contre l'État pour ces charges transférées non compensées", annonce-t-il.