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Procès Bonnemaison : cinq ans de prison avec sursis requis contre l'ex-urgentiste

La défense en a appelé une nouvelle fois "au courage" des jurés de la Cour d'assises du Maine-et-Loire pour acquitter l'urgentiste une seconde fois.

L'ex-urgentiste Nicolas Bonnemaison et l'un de ses avocats à Angers, le 23 octobre 2015.
Crédit : GEORGES GOBET / AFP
Marine Cluet & AFP
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Nicolas Bonnemaison sera-t-il de nouveau acquitté ce samedi 24 octobre ? À la veille du verdict de la Cour d'assises du Maine-et-Loire, cinq ans de prison avec sursis ont été requis vendredi contre l'ex-urgentiste pour "empoisonnement" de patients en fin de vie. Une peine modérée alors que l'ancien médecin encourt en théorie la réclusion criminelle à perpétuité pour avoir volontairement donné la mort à sept patients âgés en phase terminale, sans en informer les familles.

Une nouvelle fois, la défense de Nicolas Bonnemaison en a appelé aux jurés au "courage" pour acquitter l'urgentiste une seconde fois. "J'ai besoin d'hommes et de femmes courageux et courageuses qui disent non à cet acharnement judiciaire", a tonné Me Arnaud Dupin, l'un des avocats de la défense. En juin 2014 à Pau, le médecin bayonnais de 54 ans avait été acquitté par la Cour d'assises des Pyrénées-atlantiques.

"Soulager" les patients, pas "les tuer"

Avant lui, et dans les mêmes termes exactement qu'à Pau, l'accusation a reconnu que l'ancien médecin n'est "pas un assassin, pas un empoisonneur au sens commun de ces termes". Mais il a bien "provoqué la mort délibérément" de six des sept malades, en leur injectant des produits létaux pour "hâter la fin", a asséné l'avocat général, Olivier Tcherkessoff dans un réquisitoire au ton sévère, contrastant avec la peine requise. "Monsieur Bonnemaison s'est mis lui-même hors de la loi, la loi médicale, mais aussi la loi pénale", a-t-il ajouté.

Tout au long des deux semaines du procès, Nicolas Bonnemaison, a martelé avoir cherché à "soulager, pas tuer", face à des patients en agonie, en souffrance de toute fin de vie.  Comme à Pau, praticiens, familles de patients et de l'urgentiste, grands témoins sur la fin de vie, dont les ex-ministres Bernard Kouchner, Michèle Delaunay et le député Jean Leonetti, père de textes de loi sur la fin de vie, sont venus témoigner.

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