1. Accueil
  2. Actu
  3. Société
  4. Près d'un tiers des écoles d'osthéopatie vont fermer leurs portes
1 min de lecture

Près d'un tiers des écoles d'osthéopatie vont fermer leurs portes

REPLAY - Depuis de nombreuses années, l'ostéopathie a le vent en poupe. Mais si la profession est en plein essor, il faut désormais l'encadrer. L'heure au grand remue-ménage.

Un ostéopathe et une patiente, le 17 octobre 2001 à Paris
Crédit : AFP / Archives, Jean-Pierre Muller
Près d'un tiers des écoles d'osthéopatie vont fermer leurs portes
00:03:02
Odile Pouget & Loïc Farge
Je m'abonne à la newsletter « Infos »

Torticolis, mal de dos, douleurs en tout genre... Un Français sur deux a déjà consulté un ostéopathe. Le nombre de praticiens en France a doublé en cinq ans : ils sont aujourd'hui 24.000. Pour les former, des centres ont ouvert un partout. Une bonne cinquantaine au total, pas toujours de qualité. L'enseignement varie même sensiblement d'un établissement à l'autre. Certains dispensent un diplôme en trois ans, d'autres en cinq, avec un nombre d'heures de cours très variable. Il était donc impératif de faire le ménage.

Pour harmoniser la formation d'ostéopathe, une grande réforme a été engagée par le ministère de la Santé, en accord avec la profession. Désormais, pour être reconnues par l'État, les écoles - dont le coût pour les étudiants s'élève tout de même à quelques 8.000 euros par an - doivent obtenir un agrément. Pour cela, il y a 24 critères à remplir.

Encore des étudiants sans école

Manipuler un corps, ce n'est pas anodin. Un ostéopathe touche des points sensibles, comme un nerf sciatique ou les cervicales. Pour que le patient soit en toute sécurité, cela exige une formation très encadrée et très pratique. Ce n'était visiblement pas le cas de tous les instituts de formation. Sur les trente-sept dossiers déposés, quatorze n'ont finalement pas obtenu l'agrément. Le verdict est tombé en juillet.

Côté étudiants, c'est un peu la galère pour ceux qui doivent changer d'établissement et parfois même de ville, en l'espace de deux mois. S'ils restent dans leur école non agrée, leur diplôme ne leur permettra pas d'exercer. Sur un millier d'élèves concernés, 300 cherchent encore un point de chute. A priori, ils vont tous le trouver pour la prochaine rentrée. Plusieurs établissements sont prêts à les accueillir. Un site internet a même été spécialement créé pour recenser les places disponibles.

La rédaction vous recommande
À lire aussi

L’actualité par la rédaction de RTL dans votre boîte mail.

Grâce à votre compte RTL abonnez-vous à la newsletter RTL info pour suivre toute l'actualité au quotidien

S’abonner à la Newsletter RTL Info
En Direct
/

Bienvenue sur RTL

Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur

Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.

Bienvenue sur RTL

Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio

Je crée mon compte