Les effets de l'épisode majeur de pollution de l'air de décembre 2013 à Paris peuvent être comparés au tabagisme passif, selon une étude réalisée au cours des 18 derniers mois et présentée hier, qui met en garde contre les effets sur la santé de l'exposition chronique aux particules fines.
Les relevés effectués pour cette étude concernaient les particules inférieures à un micron présentes dans l'air de la capitale, qui sont aussi les plus dangereuses pour la santé, a précisé lors d'une conférence de presse l'association Airparif, chargée de mesurer la qualité de l'air dans la capitale.
42.000 décès en France sont liés à l'exposition chronique aux particules fines, ont rappelé les promoteurs de l'étude.
"L'épisode de décembre 2013 est dominé par les très petites particules, principalement carbonées, qui sont liées au trafic automobile ou à l'industrie", a expliqué Jean-Baptiste Renard, chercheur au CNRS.
Au cours de cet épisode, entre le 9 et le 14 décembre, une moyenne de trois millions de particules fines par litre d'air tout au long de la journée a été enregistrée contre 200.000 au cours d'une journée standard, a révélé cette étude.
"C'est une situation semblable à celle du tabagisme passif, un test en laboratoire ayant montré que la fumée de huit cigarettes dans une pièce d'environ 20 mètres carrés produit autant de particules", révèle cette étude réalisée à l'aide d'un nouvel appareil, le "Light optical aerosol counter" (LOAC), embarqué à bord du "Ballon de Paris" qui fait des prélèvements dans le ciel de la capitale.
Faut-il interdire les voitures Diesel les plus polluantes dans les centres-villes ?
Invités du débat de RTL Midi : Christophe Najdovski, adjoint EELV au maire de Paris en charge des transports et Christian Gerondeau, président délégué à la Mobilité et à
l'Environnement de l'Automobile Club Association.
Une majorité d'habitants d'Aquitaine, Poitou-Charentes et Limousin sont favorables à la fusion des trois régions, prévue dans la nouvelle carte régionale votée par l'Assemblée nationale, selon un sondage Ifop publié mardi dans trois titres de la presse locale.
Selon l'étude, 57% des personnes interrogées se disent favorables à ce regroupement, contre 41% qui n'y sont pas favorables, dont 25% "pas du tout".
Les habitants du Limousin et de Poitou Charentes soutiennent davantage cette fusion que ceux d'Aquitaine: 60% des sondés en Limousin et 59% en Poitou-Charentes y adhérent, contre 55% en Aquitaine.
En revanche, quelle que soit leur région de résidence, les sondés estiment que c'est l'Aquitaine qui bénéficiera le plus de la création de la grande région.
Concernant les effets de la fusion, seules 45% des personnes interrogées estiment qu'elle conduira à une "réduction des coûts de fonctionnement des collectivités locales", un des objectifs affichés de la réforme territoriale; en revanche, 58% des sondés pensent qu'elle se traduira d'abord par une "hausse de la fiscalité locale".
Pour 51%, la fusion favorisera un "développement économique plus important" pour leur région d'origine.
La nouvelle carte des régions de France vous convient-elle ? La rédaction de RTL vous invite à voter et donner votre avis à la question du jour !
Le pape François espère redonner aujourd'hui à Strasbourg de l'élan à une Europe plongée dans la crise et menacée de replis nationalistes lors d'une visite éclair devant les institutions européennes.
Deux discours devant deux assemblées. Pas de sortie, pas de bain de foule, pas de rencontre avec les catholiques français: ce déplacement de quatre heures, le plus court d'un pape à l'étranger, est purement institutionnel. Du chômage à l'immigration et à l'Ukraine, les enjeux sont vastes.
François prendra la parole devant le Parlement européen, où siègent des élus des 28 pays de l'Union européenne, puis devant le Conseil de l'Europe, une organisation intergouvernementale représentant 47 Etats.
Il s'entretiendra aussi brièvement avec le président du Conseil européen Herman Van Rompuy, le président en exercice de l'UE, l'Italien Matteo Renzi, et le président de la Commission, Jean-Claude Juncker.
La dernière visite d'un pape à ces institutions remonte à Jean Paul II en 1988, quand l'Europe était encore coupée en deux.
Les femmes victimes de violences conjugales pourront plus facilement porter plainte contre leurs agresseurs, a déclaré le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve dans un entretien publié lundi soir sur le site du Parisien.
C'est l'objectif d'une convention avec la police sur le traitement des mains courantes en matière de violences faites aux femmes qui sera présentée mardi à Paris par Bernard Cazeneuve et ses collègues de la Justice, des Affaires sociales et des Droits des femmes, Christiane Taubira, Marisol Touraine et Pascale Boistard. Le ministre de l'Intérieur dit vouloir "systématiser le dépôt de plainte par les victimes" et ainsi "éviter l'impunité des auteurs".
Cette convention permettra également, "même en l'absence de plainte", d'"organiser le suivi systématique et immédiat de chacune de ces femmes", qui seront prises en charge par les intervenants sociaux et associations, ajoute-t-il.
Selon le ministre, "22 protocoles comme celui qui doit être paraphé" mardi à Paris à l'occasion de la Journée internationale pour l'élimination de la violence contre les femmes "ont d'ores et déjà été signés, notamment en Seine-Saint-Denis ou en Ardèche, et 18 le seront avant la fin de l'année, dans les Ardennes, le Calvados ou encore à la Réunion".
"En 2013, 121 femmes sont décédées, victimes de leur compagnon ou ex-compagnon", souligne Bernard Cazeneuve, qui veut apporter une "réponse pénale et sociale" à ces violences "inacceptables".
"Porter plainte, c'est un préalable pour mettre fin au calvaire", ajoute-t-il, rappelant que le gouvernement en a fait une "priorité de l'action des forces de police et de gendarmerie" dans le plan interministériel 2014-2016.
Chaque année, plus de 216.000 femmes sont victimes de violences commises par leur partenaire, selon des chiffres du gouvernement. Parmi ces victimes, seules 16% déposent plainte.
En outre, 86.000 femmes rapportent avoir été victimes de viol ou de tentative de viol et seulement 10% d'entre elles déposent plainte, selon le ministère des Affaires sociales et des Droits des femmes.
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