La sécurité des zones réservées dans les aéroports est-elle correctement assurée ? Alors que 57 personnes soupçonnées de radicalisation ont perdu leur habilitation à travailler à Roissy Charles-de-Gaulle depuis le début de l'année, de nouvelle révélations poussent fortement à l'interrogation. Selon une source policière, des tags en arabe ont été découverts sur plusieurs avions dans l'aéroport de Roissy et à Lyon.
Quatre appareils de la compagnie britannique Easyjet et un de la compagnie espagnole Vueling sont concernés. Trois cas ont été constatés à Lyon-Saint-Exupéry, et deux cas à Roissy-Charles-de-Gaulle, selon la source policière.
À Roissy, le 24 novembre, l'inscription "Allah Akbar" a été trouvée
sur la trappe à carburant d'un appareil Easyjet, arrivé la veille de
Budapest, a affirmé une source aéroportuaire. Elle a été effacée avant
que les passagers embarquent. Une autre inscription en arabe a été
constatée le 22 novembre sur la trappe d'accès à la soute à bagages d'un
autre appareil d'Easyjet qui venait d'assurer la liaison
Marrakech-Lyon, selon la source policière. La société espagnole Vueling a également été victime de ce type de
dégradations : le 19 novembre, deux inscriptions en arabe ont été
découvertes sur un appareil à Lyon, entraînant le débarquement des 157
passagers le temps de s'assurer de la sureté de l'appareil, selon la
source policière.
Easyjet, qui dessert 17 aéroports sur le territoire français, a tenu à minimiser la situation. La compagnie britannique a reconnu qu'un "petit nombre" de graffitis en arabe avait été constaté en France sur des avions de la compagnie "dans les deux dernières semaines", mais n'a pas précisé à l'AFP la signification de ces inscriptions, qui ne sont selon elle pas toutes en arabe, ni les aéroports concernés. "Ce n'est rien de plus que des graffitis", affirme la compagnie britannique dans un communiqué. "Notre équipe de sécurité est habituée à évaluer toute menace potentielle" et ces graffitis n'ont pas été "considérés comme un problème de sécurité tant par nous que par les autorités", ajoute-t-elle.
Selon la source policière, une des hypothèses privilégiées par les enquêteurs est que ces inscriptions aient été inscrites avant l'arrivée de ces avions sur les plateformes aéroportuaires françaises, a-t-elle ajouté. De son côté, une source proche du dossier, assure que ces graffitis ne sont "pas un phénomène lié aux attentats" du 13 novembre qui ont ensanglanté Paris et Saint-Denis. "Cela fait plusieurs mois que de temps en temps ça arrive, y compris sur d'autres compagnies", a-t-elle indiqué.
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