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Pimkie : "On a un combat pour maintenir les emplois", dit une syndicaliste

INVITÉE RTL - Valérie Pringuez, secrétaire CGT du CE de Pimkie, dénonce le manque de communication entre le groupe et les salariés. La marque veut supprimer 208 postes par le biais d'une rupture conventionnelle collective.

Boutique Pimkie.
Crédit : Yann Bohac/SIPA
Pimkie : "On a un combat pour maintenir les emplois", dit une syndicaliste
00:07:04
Christophe Pacaud & Agnès Bonfillon & La rédaction numérique de RTL
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Les salariés de Pimkie seront les premiers à expérimenter la rupture conventionnelle collective, née des ordonnances travail. Le groupe de prêt-à-porter souhaite supprimer 208 postes et une réunion préparatoire a eu lieu à Villeneuve-d'Ascq (Nord) lundi 8 janvier. Valérie Pringuez est secrétaire CGT du CE de Pimkie et a participé à cette rencontre : pour elle, le dialogue n'a pas été constructif. "On est de nombreux délégués à avoir ressenti aucune volonté de communication, mais plutôt du chantage", a-t-elle expliqué. 

Éric Foucault, directeur général de Pimkie, expliquait sur RTL, avant la réunion, : "Si chacun a en tête l'intérêt général de l'entreprise, si chacun a en tête l'intérêt des collaborateurs, si c'est ça qui nous anime, on pourra trouver un accord. Si ce qui nous anime, ce sont les combats contre la Loi Travail, on ne trouvera peut-être pas d'accord". 

Une déclaration qui fait "rire" la déléguée CGT, qui précise : "Il n'y a pas un combat contre la Loi Travail, on a un combat pour maintenir les emplois. S'il venait à y avoir des suppressions d'emploi, un combat pour avoir le plus beau départ pour les salariés, en terme d'accompagnement et d'indemnités". 

On va les emmener directement à la case emploi, sans leur permettre de se reconvertir

Valérie Pringuez

Valérie Pringuez dénonce les conditions de la rupture conventionnelle collective, et particulièrement l'absence de congé de reclassement : "Elle permet à un salarié de l'entreprise, une fois que sont actés les licenciements, de rester salarié de l'entreprise, pour une durée comprise entre 4 et 12 mois. Elle permet au salarié d'être accompagné par une antenne, afin de construire un projet professionnel et de retrouver un emploi". 
Mais dans le cadre d'une rupture conventionnelle collective, "on va les emmener directement à la case emploi, sans leur permettre de se reconvertir ou de se former professionnellement", explique Valérie Pringuez. 

À écouter aussi

Pimkie recherche 208 volontaires, parmi ses employés, pour signer cette rupture conventionnelle collective. Mais pour la déléguée CGT, "quand l'entreprise se rendra compte qu'elle n'a pas le volontariat suffisant, elle va bien pousser et bien expliquer aux salariés que, s'ils ne prennent pas cela, il y aura d'autres moyens de les virer". Après cette réunion, Valérie Pringuez est sûre d'une chose, la balle est dans le camp de la marque : "Qu'elle fasse une autre proposition", a-t-elle conclu.

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