Messe, vêpres et jeûne pour les victimes de pédophilie: réunis à Lourdes, les évêques de France demandent pardon lundi pour leur "silence souvent coupable" face aux abus sexuels dans l'Eglise catholique, après des mois de scandales.
Le principe de ce "temps de prière et de pénitence" avait été annoncé en septembre par le Vatican, à l'initiative du pape François, qui a laissé à chaque conférence épiscopale le choix de la date et des modalités.
Les 115 évêques en activité présents à Lourdes profitent de leur grande assemblée annuelle d'automne pour vivre cette initiative collective inédite, marquée par un jeûne.
Cette journée revêt une dimension particulière en France, dont l'Eglise est touchée depuis plusieurs mois par des révélations en chaîne d'affaires de pédophilie ou d'abus sexuels impliquant des prêtres.
L'emblématique affaire du père Bernard Preynat, prêtre lyonnais soupçonné d'avoir abusé de près de 70 jeunes scouts, a fortement terni l'image du cardinal Philippe Barbarin, même si l'enquête pour non-dénonciation visant le primat des Gaules a été classée sans suite.
L'onde de choc s'est propagée dans les diocèses de France, d'autant que d'autres cas ont été signalés ou ont resurgi à Paris, Montauban, Toulouse, Clermont-Ferrand, Orléans, Bayonne, en Guyane...
La Conférence des évêques de France (CEF) a annoncé mi-avril une série de mesures, dont une boîte mail dédiée au recueil de la parole des victimes. Une centaine de courriels ont été reçus en six mois pour des abus sexuels souvent antérieurs à 1970.
Souffrant d'un écart de salaire de plus de 15% par rapport aux hommes, les femmes françaises travailleront "bénévolement" à partir de lundi à 16H34 et jusqu'à la fin de l'année, ont calculé des féministes qui appellent à se mobiliser à cette date "symbolique".
Dans un texte publié sur internet et très relayé, les contributrices des Glorieuses, une lettre d'information féministe, réclament l'égalité salariale en appelant les femmes à se mobiliser le 7 novembre, date à laquelle les hommes auront gagné ce que les femmes gagneront en une année.
S'inspirant d'une initiative islandaise, qui a conduit les femmes de ce pays à descendre dans la rue le 24 octobre pour réclamer l'égalité salariale, la fondatrice des Glorieuses, Rebecca Amsellem, a dit avoir voulu "adapter l'idée à la France".
Cette professeure de faculté de 28 ans a établi que l'écart de rémunération de 15,1% entre les hommes et les femmes, mesuré en 2010 par l'institut européen de la statistique Eurostat correspondait "à 38,2 jours" de salaire en moins.
L'égalité salariale homme-femme est-elle réalisable ? RTL vous invite à répondre à la question du jour.
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