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Pascal Praud : "Qui m'aime aime mon chien"
REPLAY - Le journaliste réagit au nouveau statut juridique accordé aux animaux qui ne sont plus désormais considérés comme "des biens meubles".
Pascal Praud
L'Assemblée nationale a adopté jeudi 30 octobre une disposition, déjà votée par les députés en avril, qui reconnaît aux animaux la qualité symbolique "d'êtres vivants doués de sensibilité", rejetant les amendements écologistes pour aller plus loin ou UMP pour restreindre sa portée.
"Mon chien, c'est quelqu'un", lance Pascal Praud citant Raymond Devos. "Les chiens, c'est plus fidèle. Enfin, c'est fidèle à l'homme, je ne sais pas si c'est fidèle aux chiens. Vous me suivez ?", poursuit-il.
J'ai pas attendu qu'une loi soit votée pour m'apercevoir que mon chien n'est pas une chaise
Pascal Praud
"Qui m'aime aime mon chien. Je n'ai pas attendu qu'une loi soit votée pour m'apercevoir que mon chien n'est pas une chaise, et je me fichais de votre Code civil", lâche encore Pascal Praud de manière narquoise. "Mon chien, un bien meuble ? Mais comme c'était écrit dans les textes, il fallait regarder mon chien dans les yeux pour comprendre qu'il a une sensibilité. Et vos députés ils sont en retard, comme toujours".
"C'est bien joli de défendre les animaux domestiques. Mais les autres, c'est pas des bêtes !", lance-t-il. Et de conclure : "Je vous laisse ! Enfin, je ne le dis pas trop fort, mon chien n'aime pas trop ce mot là. Je vous quitte. Je vais le promener".
