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Paraguay : un Français a été tué à la frontière avec le Brésil

Xavier Desalbres habitait dans la région depuis une trentaine d'années. La police paraguayenne parle de règlement de compte. Une hypothèse que conteste la famille de la victime.

Un policier paraguayen (Image d'illustration).
Crédit : Jorge Saenz/AP/SIPA
Nicolas Ledain & AFP
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Les circonstances de ce meurtre sont encore troubles. Mardi 8 mars en début d'après-midi, Xavier Desalbres a été attaqué par un homme alors qu'il se trouvait à l'entrée de sa ferme d'élevage dans la région de Pedro Juan Caballero au Paraguay. Selon les informations du journal Ultima Hora, son agresseur lui aurait tiré deux balles dans la tête avec un pistolet de calibre 9mm alors que le Français et son fils de 19 ans étaient accroupis pour ouvrir le portail de l'exploitation. Âgé de 71 ans, Xavier Desalbres est mort sur le coup alors que son fils n'a pas été visé par le tireur qui s'est enfui avec le véhicule de sa victime.

Originaire de Bayonne, le Français résidait à Ponta Pora, une ville brésilienne frontalière, mais il travaillait au Paraguay. Contacté par l'AFP, Rémi, le neveu de Xavier Desalbres a présenté son oncle comme un "humaniste dévoué à la cause des plus faibles". Il a ajouté qu'il s'était installé dans cette région "dans les années 1980 pour développer une activité d'essences aromatiques pour la parfumerie française et l'industrie aquitaine".

"Ils se sentaient menacés"

La police paraguayenne privilégie la piste d'un règlement de comptes, car ils sont fréquents dans cette région frontalière où sévissent les trafiquants de drogue et de contrebande. Cette hypothèse est toutefois contestée par le neveu de Xavier Desalbres qui a précisé que l'exploitation où le meurtre a eu lieu était convoitée par le voisinage

Le Français et sa femme, une institutrice paraguayenne, étaient aussi très engagés auprès de la population amérindienne Guarani. Ils avaient même ouvert une école pour contrer l'influence des narcotrafiquants. Rémi Desalbres a d'ailleurs indiqué que son oncle et sa famille "se sentaient menacés et avaient dû fermer l'établissement en 2014".  

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