Maternité d'Orthez : la détention de l'anesthésiste est "un immense soulagement" pour la famille de la victime

La Cour d'appel de Pau a rejeté la demande de remise en liberté d'Helga Wauters, l'anesthésiste accusée d'homicide involontaire aggravé après le décès d'une de ses patientes à la maternité d'Orthez. Mise en examen le 2 octobre dernier, elle est toujours maintenue en détention provisoire à la maison d'arrêt de Pau.

Pour la famille de la victime, une jeune femme de 28 ans, décédée pendant son accouchement sous anesthésie générale, cette décision est "un immense soulagement", selon leur avocate Me Barnaba. Au micro RTL de Philippe De Maria, elle a déclaré que le compagnon de la victime "aurait eu du mal à comprendre, compte tenu de la gravité des faits, que madame Wauters soit remise en liberté".

C'est un immense soulagement. Il aurait eu du mal à comprendre qu'elle soit remise en liberté.

Me Barnaba, avocate du compagnon de la victime

L'anesthésiste belge de 48 ans avait en effet avoué avoir consommé de l'alcool le soir des faits, sans qu'il soit établi si elle était ivre au moment des faits. Le parquet de Pau a décidé de la garder en détention en partie pour éviter un renouvellement de l'infraction, dans le cas où un hôpital français ou étranger déciderait de l'embaucher.

Helga Wauters doit aussi, selon la loi, rester à la disposition du juge d'instruction si besoin, mais il sera difficile pour elle de participer à l'enquête si elle est libérée et retourne habiter en Belgique. Ses avocats veulent maintenant trouver un domicile béarnais à l'anesthésiste, puis renouveler sa demande de remise en liberté.

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