Marseille : le dentiste retrouvé égorgé s'est suicidé

Le dentiste retrouvé égorgé dans son cabinet, en janvier 2015 à Marseille, se serait suicidé. C'est la conclusion de l'enquête qui a poussé le parquet marseillais à requérir un non-lieu dans l'affaire initialement ouverte pour homicide volontaire.

"Il n'a pas été victime d'un homicide volontaire", affirme une source judiciaire qui vient confirmer les informations du journal La Provence. D'après le quotidien local, une quarantaine d'enquêteurs de la brigade criminelle de la Police judiciaire avaient pris en charge ce dossier après la découverte du corps du quinquagénaire par son frère. "On a rapidement vu que la scène de crime n'avait pas grand-chose de classique", assurait ainsi une source du journal. Pendant 15 mois, la PJ a donc autant œuvré à élucider un meurtre que confirmer l'hypothèse du suicide. Une hypothèse renforcée par l'absence d'ADN tierce dans le bureau du dentiste renommé. 

D'après La Provence, le praticien aurait tenté de maquiller son suicide en lui donnant des allures de scène de meurtre pour cacher les motivations de son acte. Car l'homme était endetté, tant au niveau professionnel que personnel, selon les informations du journal. Son corps avait été retrouvé en janvier 2015 dans son cabinet pas son frère qui s'était déplacé avec le gardien de l'immeuble, la famille s'inquiétant de ne pas le voir rentrer à son domicile. Il avait été retrouvé avec une importante plaie à la gorge a priori due à un scalpel. Aucune trace d'effraction visible n'avait été relevée dans le local, situé sur l'avenue du Prado, dans un quartier plutôt huppé du sud de Marseille.