Maltraitance à l'école : "La maîtresse de ma fille lui a mis un coup à l'arrière de la tête"

INVITÉE RTL - Plusieurs enfants auraient été battus par une institutrice de l'école maternelle Paul-Valéry en Seine-Saint-Denis.

Des élèves rentrent de l'école (illustration)

Crédit : GILE MICHEL/SIPA

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De graves cas de maltraitance ont été signalés au sein de l'école maternelle Paul-Valéry de Neuilly-sur-Marne, en Seine-Saint-Denis, ce vendredi 4 novembre. L'affaire aurait été révélée par deux mères d'enfants qui ont réuni des témoignages accablants contre la directrice et une institutrice de cet établissement scolaire.

Au micro de RTL, Nadia, l'une des parents d'élèves, explique "que (sa) petite avait subi un coup sur la tête. Je me suis rendu compte qu'il y avait énormément de mamans qui étaient passées par là. La plupart n'était pas au courant parce que leurs enfants n'avaient pas parlé (...) Pour les autres, c'était vraiment atroce. Quand vous entendez le témoignage d'un enfant qui vous dit qu'un placard à sorcières existerait, qu'un petit s'est fait secouer et qu'il y aurait des humiliations verbales et physiques. J'ai trouvé ça atroce et je me suis dit : 'Que fait le corps enseignant ?'"

Ma fille n'avait pas de marques de coups mais avait mal à la tête

Nadia, mère d'une élève de l'école Paul-Valéry de Neuilly-sur-Marne

La fille de Nadia n'avait pas de marques de coups mais avait mal à la tête. "Quand je lui ai demandé pourquoi, elle a vraiment insisté en disant que c'était sa maîtresse qui lui avait mis un coup à l'arrière de la tête." La mère de famille a alors interpellé l'institutrice. Nadia dénonce "l'hypocrisie" dont l'enseignante a fait preuve à ce moment-là. Cette dernière ainsi que la directrice ont été suspendues jusqu'à nouvel ordre par Najat Vallaud-Belkacem. La mère de famille se dit d'ailleurs "satisfaite de la réactivité de l'Éducation nationale et de la police" mais compte demander des comptes au maire de Neuilly-sur-Marne.

Face à la gravité des accusations, l'enquête a été confiée à la police. Un enfant aurait été bâillonné à une chaise avec du ruban adhésif, un autre aurait été frappé au visage et au ventre, tandis qu'un troisième aurait vu ses oreilles se décoller à force d'être littéralement tiré par les oreilles.

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