Loi Travail : au moins 16 des 19 centrales nucléaires ont voté la grève pour jeudi 26 mai

Le bras de fer entre le gouvernement et la CGT continue. Le syndicat, qui est parvenu à organiser un véritable blocage des huit raffineries françaises s'attaque aujourd'hui aux centrales nucléaires. La CGT a annoncé mercredi 25 mai que 16 des 19 centrales françaises allaient se mettre en grève jeudi. "Dans toutes les centrales où la CGT est majoritaire, soit 16 sur 19, il y a eu des assemblées générales et la grève a été votée", a affirmé un porte-parole de la CGT Energie. 

Si le mouvement social devrait entraîner des baisses de charges, un black-out n'est pas encore prévu. "On n'arrête pas une centrale nucléaire comme ça, ce n'est pas comme une centrale thermique ou un barrage hydraulique", a expliqué Marie-Claire Cailletaud, porte-parole de la fédération de l'énergie et des mines de la CGT.

Outre le mouvement dans les centrales nucléaires, les personnels d'au moins trois centrales thermiques classiques ont également décidé de cesser le travail, à Cordemais (Loire-Atlantique), Gardanne (Bouches-du-Rhône) et Porcheville (Yvelynes). Il y aura également le blocage d'une unité de stockage de gaz dans le sud de la France. La fédération CGT Mines-Energie, première force syndicale du secteur, avait déjà appelé la veille à un mouvement "le plus fort possible" dans le secteur.