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Limoges : relaxe d'une enseignante soupçonnée de maltraitance sur des élèves de maternelle

REPLAY - Une institutrice de l'école maternelle de Feytiat (Haute-Vienne) a été relaxée par le tribunal correctionnel de Limoges. Elle était jugée pour violences physiques et morales sur 24 de ses élèves.

Une fillette dans une cours d'école de Marseille (Illustration)
Crédit : BERTRAND LANGLOIS / AFP
Une institutrice jugée pour violences physiques et morales sur 24 de ses élèves relaxée par le tribunal de Limoges.
00:00:52
Philippe De Maria & Ludovic Galtier
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Poursuivie pour violences physiques et morales sur 24 de ses élèves de maternelle âgés de 3 à 5 ans, une institutrice a été relaxée vendredi 15 janvier par le tribunal correctionnel de Limoges (Haute-Vienne). Un an de prison avec sursis et l'interdiction d'exercer une activité professionnelle ou bénévole auprès de mineur de moins de 15 ans pendant une période de trois ans avaient pourtant été requis par le parquet qui a fait appel. L'affaire avait éclaté au début de l'été 2015 lorsque les parents avaient porté plainte.

Le tribunal de Limoges affirme qu'il n'y a pas assez d'éléments démontrant les violences malgré les paroles des enfants et leurs symptômes. Le fils de Stéphanie, une plaignante, ne pouvait par exemple plus dormir tout seul et avait peur de tout. Mais depuis la suspension de l'institutrice, le petit Noé va mieux.

Le juge a dit de toute manière qu'on ne croyait pas la parole d'un enfant de 4 ans

Stéphanie, maman de Noé, un enfant de l'école maternelle

Or, la relaxe de l'enseignante remet les compteurs à zéro, ce que déplore Stéphane au micro de RTL : "Le juge a dit de toute manière qu'on ne croyait pas la parole d'un enfant de 4 ans. Aujourd'hui, on a le droit de faire ce qu'on veut à un enfant de 4 ans vu que c'est un menteur. Il n'y a pas que la parole de mon enfant. Les Atsem (agents territoriaux spécialisés des écoles maternelles, ndlr) ont témoigné. Ils ont dit que mon fils était secoué et jeté dans le couloir, dans le noir. Lui m'a parlé des gifles mais il ne m'avait pas dit ce genre de choses". Un enseignant proche du dossier a déclaré à l'AFP être "écœuré qu'un tribunal puisse dire qu'il n'est pas grave qu'une directrice d'école persécute des enfants de 3 ans et les enferme dans un placard".

Le 1er décembre, durant une longue audience suivie par une quarantaine de parents d'élèves parties civiles, l'ex directrice de l'école maternelle de Feytiat, près de Limoges, a nié les faits mettant en avant une méthode stricte mais pas violente. L'institutrice de 49 ans avait estimé être la "victime d'une machination". 

À écouter aussi

L'inspection académique n'a pas levé sa suspension puisque le procureur de Limoges a fait appel. L'affaire n'est pas close. L'institutrice ne peut toujours pas enseigner à des enfants.

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