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"Les primaires marquent le recul de l'énarchie", note Nicolas Domenach

BILLET - La candidature de Manuel Valls est un nouveau signe d'une rupture qui n'avait pas été relevée : ce ne sont plus les énarques qui se disputent le haut du pavé.

Nicolas Domenach

Crédit : Maxime Villalonga

Nicolas Domenach & Loïc Farge

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"Comme François Fillon, Manuel Valls n'est pas de cette caste énarchique. Tout deux sont même des anti-modèles", analyse Nicolas Domenach, selon qui, "dans les deux camps, la déroute de ces excellences est impressionnante". À droite, les vaincus sont les énarquesJean-François CopéBruno Le Maire et Alain Juppé. "Ils ne sont certes pas de la même promotion, et ne sont pas réductibles à leur matrice énarchique, mais tous en portent la marque, et sans doute le rejet qui les a frappés vient il aussi de là", analyse le journaliste.

À gauche, les énarques ne sont plus dans la course. "C'est comme si ces bêtes à concours avaient disparu avec François Hollande. À la trappe de l’Histoire, les meilleurs d’entre tous !", clame-t-il. "On n’a pas appris aux énarques à prendre des risques, mais à franchir des obstacles comme on les esquive", ajoute Nicolas Domenach. "Or Arnaud Montebourg et Manuel Valls sont plutôt du genre à foncer tout droit dans le mur  pour l’enfoncer et en klaxonnant. C’est l’école de la rue et de l’urne", décrypte-t-il encore.

"Pour réussir leur carrière, Fillon et Valls ont progressé en faisant du ski nautique derrière des mentors illustres (Séguin puis Sarkozy pour le premier ; RocardJospin et enfin Hollande pour le second), rappelle Nicolas Domenach.

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