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Les poupées connectées peuvent-elles vous espionner ?
Des associations de défense des consommateurs européennes et américaines ont décidé de porter plainte contre certaines poupées connectées susceptibles d'espionner leurs utilisateurs.
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Crédit : AFP / François Guillot
Un cadeau de Noël qui peut faire polémique.... la poupée connectée. Selon plusieurs associations de défense de consommateurs, certaines de ces poupées peuvent être contrôlées à distance et devenir par ce fait de véritables espionnes en herbe.
Les craintes des défenseurs se posent notamment sur deux jouets "Mon amie Cayla" et "i-Que", fabriquées par le hongkongais Genesis Toys. Ces deux poupées requièrent l'utilisation d'une application sur téléphone ou tablette pour fonctionner et donc contrôlable à distance.
"Il est très facile pour n'importe qui de se connecter à la poupée. Donc si vous êtes à proximité de la poupée et qu'elle est allumée, il est facile pour un inconnu par exemple de se connecter et de parler au travers de la poupée et d'écouter ce que les gens disent au travers de cette connexion", a expliqué à l'AFP, Finn Myrstad, responsable de la section Services numériques au Conseil norvégien des consommateurs.
Au moins 18 associations européennes et américaines ont décidé de porter plaine contre Genesis Toys et une autre compagnie (Nuance communications) et porté le dossier devant les autorités concernées.
En plus des risques d'espionnage et de piratage, l'Association européenne de défense des consommateurs déplore le fait que chaque parole prononcée à destination du jouet soit envoyée vers une compagnie dans la technologie de reconnaissance vocale, la compagnie Nuance communications. Cette dernière se défend en affirmant recueillir ces données pour améliorer les produits.
