Les femmes jihadistes françaises arrêtées dans le "Kurdistan syrien" seront "jugées là-bas" si les "institutions judiciaires sont en capacité d'assurer un procès équitable" avec des "droits de la défense respectés", a déclaré ce jeudi 4 janvier le porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux.
Si "dans la partie kurde de la Syrie, dans le Kurdistan syrien", "il y a des institutions judiciaires qui sont en capacité d'assurer un procès équitable avec des droits de la défense assurés, elles seront jugées la bas", a déclaré Benjamin Griveaux sur RMC et BFMTV.
Plusieurs Françaises ont été arrêtées en Syrie par les forces kurdes. Elles sont aujourd'hui détenues avec leurs enfants dans un camp de réfugiés géré par les Kurdes en Syrie. Émilie K., une Bretonne de 30 ans qui a rejoint la zone irako-syrienne en 2012 pour intégrer les rangs de Daesh, fait partie des femmes arrêtées. Elle demande son rapatriement aux autorités françaises, "qui ont l'obligation de la juger", selon son avocat.
Évoquant le cas d'Émilie König ainsi que celui d'autres Françaises dans des circonstances similaires, Benjamin Griveaux a indiqué : "Ce sont les informations à l'heure actuelle dont on dispose : qu'elles ont été arrêtées, et a priori qu'elles ne se sont pas rendues d'elles-mêmes, qu'elles ont été arrêtées en combattant", a indiqué Benjamin Griveaux.
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