Les Pegida ont encore frappé. En Allemand, Pegida est l'acronyme de "Européens patriotes contre l'islamisation de l'occident" et ses partisans se sont rassemblés en masse, lundi 11 janvier, à Dresde (Saxe).
Angela Merkel y a été copieusement sifflée, car la chancelière allemande avait affirmé dans l'après-midi que les musulmans étaient une partie intégrante de l'Allemagne. Ils étaient donc 25.000 dans la capitale de la Saxe, 5.000 de plus que la semaine passée, un nouveau record à mettre sur le compte de l'émotion suscitée par les attentats en France.
Je n'ai rien contre les réfugiés de pays en guerre, mais...
Un retraité de 73 ans
Dans la foule, un retraité de 73 ans se défend d'être un néo-nazi, et tente de se justifier. "Ici, les gens ne sont pas de droite ou de gauche, ce sont simplement des citoyens en colère. Je n'ai rien contre les réfugiés de pays en guerre, mais je voudrais que quelqu'un me dise d'où vient l'argent, il faut bien payer tout ça."
Mais la réaction ne s'est pas fait attendre. 100.000 personnes ont manifesté à Leipzig, Hanovre ou Munich contre ces Pegida. Les organisations musulmanes ont appelé à manifester ce mardi soir à Berlin, alors qu'Angela Merkel, la chancelière allemande, a annoncé qu'elle participera à ce rendez-vous.
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