Les élus des Alpes-Maritimes lancent un cri d'alerte. Au lendemain de la fusillade qui a fait deux blessés à Saint-Laurent-du-Var, dont l'un grièvement, les maires dénoncent le manque de forces policières dans le département.
La fusillade de Saint-Laurent-du-Var est le troisième règlement de comptes en 10 jours dans le département. À Nice, le maire Christian Estrosi, après avoir "menacé d'engager des agents de sécurité privés", a reçu l'assurance du ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve d'un renfort de 26 hommes d'ici à la fin de l'année.
À Saint-Laurent-du-Var, le maire Joseph Ségura admet son "impuissance à résoudre les problèmes" dans le quartier du Point du Jour, où la fusillade a éclaté. "L'été, la population double (...) alors que les effectifs policiers restent les mêmes", explique-t-il.
En cause, le plan Vigipirate, qui mobilise beaucoup d'hommes à Paris. Une compagnie de CRS est présente en renfort pour la saison estivale. Selon le directeur de cabinet préfet des Alpes-Maritimes, le département dispose également "d'une force mobile" et doit faire "avec cette disponibilité nationale".
Bienvenue sur RTL
Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur
Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.
Bienvenue sur RTL
Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio
Je crée mon compte