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Nice : le quartier de l'Ariane sous tensions après un homicide par balle
Quartier populaire de Nice, l'Ariane était dimanche le théâtre de rixe et de coups de feu après la mort d'un homme samedi soir.
Le quartier populaire de l'Ariane à Nice, le 10 novembre 2006.
Crédit : JACQUES MUNCH / AFP.
Théâtre samedi soir du meurtre par balle d'un homme, le quartier populaire de l'Ariane, à Nice, était ce dimanche 19 juillet sous tensions, entre bagarre et coups de feu. Selon Marcel Authier, directeur départemental de la sécurité publique, au moment où la police s'apprêtait à intervenir "pour une rixe impliquant une vingtaine de personnes", elle a été appelée à la suite de coups de feu, dans le même quartier
Selon le procureur de la République Jean-Michel Prêtre, "ces coups de feu ont eu lieu près d’un débit de boisson réputé pour être fréquenté par des personnes défavorablement connues. Mais pour l’heure, il est trop tôt pour indiquer si cet établissement ou si une personne en particulier étaient visés par ces tirs."
Nous avons alors effectivement constaté des impacts de balles mais aucun blessé", a poursuivi Marcel Authier, précisant qu'aucune interpellation n'avait eu lieu à ce stade. L’enquête a été confiée à la sûreté départementale avec l’appui de la police scientifique et technique de la police judiciaire.
Pas de hasard
Le procureur s’est interrogé également sur les liens entre ces violences et le meurtre de samedi soir: "Je ne crois pas au hasard", a-t-il affirmé, alors qu'un homme de 20 ans, connu pour des faits mineurs de trafic de stupéfiants, a été tué par balle samedi soir dans ce quartier classé Zone de sécurité prioritaire (ZSP), tout comme celui des Moulins, à l'ouest de la ville, où un règlement de comptes a fait un mort le 12 juillet.
"Il y a aujourd’hui une vraie nervosité dans ces quartiers, un
coup de chaud qui ne tient pas seulement à la saison mais aussi à des
questions structurelles et générationnelles", explique-t-il. La
direction de la police se dit prête quant à elle à prendre des mesures
pour renforcer sa présence sur place.
