Le premier tirage du loto en France fête ses 40 ans. Le 19 mai 1976, seuls 76.000 tickets sont vendus : un flop retentissant. Il faut dire qu'à l'époque, raconte Vincent Mongaillard dans Le Parisien-Aujourd'hui en France, on ne peut tenter sa chance qu'en région parisienne et personne ne comprend rien aux règles. Ainsi, pendant trois mois, il n'y a eu aucun gagnant. La cagnotte finit par tomber en septembre 1976, et le premier gagnant raconte dans tous les journaux sa nouvelle vie de millionnaire. C'est un carton : un million de tickets sont vendus le mois suivant. La légende du loto s'écrit avec celle de ses gagnants dès le départ. En 40 ans, il a fabriqué des centaines de millionnaires. Vincent Montgaillard en a fait un livre qui paraît vendredi 6 mai et qui raconte leurs incroyables destins.
Il y a l'histoire d'André, un maçon de 65 ans qui a sué sang et eau toute sa vie, qui a gagné 9 millions d'euros en 2014. Avec son argent, il s'est acheté une maison et un scooter à 2.000 euros. "Pour une fois j'ai payé direct, sans passer par Cetelem", dit il. Mais surtout, il continue les petits travaux chez les particuliers, sorte de Dédé la dépanne, pour du parquet à poser, une salle de bain à carreler ou un mur à construire. Il facture 10 euros de l'heure. Il y a aussi le plus jeune des gagnants : Guillaume, 22 ans et 5 millions raflés en 2013. Bien placés, ils lui rapportent 6.000 euros par mois. Guillaume est aujourd'hui sapeur professionnel et gagne sa vie en sauvant celle des autres. "Ce n'est pas mon gain qui aurait pu m'apporter ça", dit-il.
Et puis il y a aussi le témoignage d'Alain, qui a empoché il y a trois ans la cagnotte record de 132 millions d'euros. La somme, placée à la banque, lui rapporte 9.000 euros brut par jour. Ce retraité de Seine-et-Marne n' a rien changé, si ce n'est de s'acheter un camping car. "Avec mon épouse il nous arrive aussi d'aller au resto le midi et de choisir le menu le plus cher, celui à 12,5 euros", concède-t-il. Alain se souvient de la réaction de sa femme le soir du tirage devant la télé : "C'est un cadeau empoisonné, pourquoi nous ? Qu'est ce qu'on va faire de tout ça ?" Pour se détendre, il est allé promener son chien.
Donlad Trump a fait fortune aux États-Unis, et sera peut être président en novembre prochain, mais on ne connait pas encore tout de lui. Il y a 27 ans, en 1989, le désormais candidat républicain à la Maison Blanche ne s'intéresse pas encore à la politique. Il a cependant déjà très envie de faire parler de lui, et se lance un défi : détrôner le tour de France cycliste avec une course à sa gloire. Une étape méconnue de la carrière du milliardaire qui a forgé sa légende et que raconte ce matin Pierre Carrey dans Libération.
Modestement appelé le Tour de Trump, la course ambitionne de faire tout le tour des États-Unis, mais pour sa première édition en 1989, les sponsors ne se pressent pas. Donald Trump est en effet déjà un repoussoir pour certains. L'homme décide de se financer lui-même. La première édition fait le tour de la côte Est, de la Trump Tower de New York à son hôtel Casino d'Atlantic City. Quelques stars du cyclisme acceptent de venir comme l'Américain Greg LeMond. Mais un problème se dessine rapidement : Trump ne comprend rien au vélo. La discipline finit par l'énerver et il jette l'éponge au terme de la seconde édition, remportée, ironie de l'histoire, par un cycliste mexicain.
Toute la presse revient bien sûr sur l'élection du jour, celle du maire de Londres. Sera t-il un fils de milliardaire ou un fils de chauffeur de bus pakistanais ? That is the question. Le journal Le Monde s'intéresse à l'un des sujets majeurs de l'élection : le prix de l'immobilier dans une ville coiffée de grue et ou l'argent coule a flots, mais de l'argent à la provenance parfois douteuse. 36.342 propriétés à Londres sont possédées par des sociétés enregistrées dans des paradis fiscaux, cachant l'identité réelle de leur détenteur.
Ces propriétés somptueuses et souvent vides se concentrent dans les beaux quartiers de l'hypercentre : Westminster, Kensington, Chelsea. On peut même les visiter façon visite des villas de star a Hollywood, puisque un militant anti-corruption a lancé un Kleptocracy Tours, visite guidée des propriétés achetées grâce à la corruption. Au programme : la résidence d'Oleg Deripaska qui a fait fortune en Russie dans la très sanglante guerre de l'aluminium ou un grand hôtel particulier en travaux, dont le propriétaire serait le fils d'Hosni Moubarak, plus loin un immense bâtiment juste devant le magasin Harrods est aux mains de la famille royale de Bahreïn qui l'aurait acheté avec de l'argent détourné des caisses de l'État. Les politiques ferment les yeux, face à ces milliardaires qui ont chassé les Londoniens de leur propre ville. Les candidats à la mairie ont tous les deux promis que ça allait changer, mais quelque chose nous dit que le Kleptocracy Tour a encore de beaux jours devant lui.
Le site Slate consacre une longue enquête géniale au génie des inventeurs. Vous connaissez mon goût pour les histoires d'inventions nées par hasard. La plus célèbre ? La tarte tatin. En fait, nous dit Slate, ces inventions par hasard sont surtout nées de la curiosité et la perspicacité de leurs inventeurs, qui ont su exploiter leur bonne fortune, il y aurait une science de la sérendipité avec quelques règles d'or. S’attendre à l’inattendu comme les frères Kellogg qui ont pressenti le potentiel de leur pain aux grains de blé oublié dans un four, ils se sont dit que ça donnerait quelque chose en l'aplatissant, et vlan le gâteau a éclaté en pétale donnant des corn flakes.
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